BFMTV
Cinéma

Daniel Craig, l'espion qui buvait

Daniel Craig dans "Skayfall".

Daniel Craig dans "Skayfall". - Capture d'écran - EON Productions

James Bond boit. Et Daniel Craig plus que tous ceux qui l'ont précédé dans le smoking. Une récente étude confirme le phénomène, et pointe le rôle croissant des sponsors.

On savait 007 prompt à enquiller les vodkas martini et les conquêtes. Une nouvelle étude assure que Daniel Craig, héros des derniers James Bond, Casino Royale, Quantum of Solace, Skyfall et bientôt Spectre, est celui qui lève le plus souvent le coude. 

Le magazine professionnel britanniqueThe Grocer n'y va pas avec le dos de la cuiller à cocktail, James Bond est un alcoolique et Daniel Craig est le plus pochtron de tous. Aidé en cela par le marketing, de plus en plus présent dans les films. James Bond n'est qu'un vulgaire homme sandwich pour des marques d'alcool. Daniel Craig vante même les mérites de la bière Heineken, édition Spectre, dans un tout récent spot aux accents très jamesbondiens.

De 11 à 20 unités d'alcool par film

Si dans Dr No, Sean Connery sirotait à l'occasion une coupe de Dom Perignon et un shot de Smirnoff, l'espion boit de plus en plus, passant, selon The Grocer, de 11 unités d'alcool par film dans les années 60 à 12 unités dans les années 90 (période Pierce Brosnan) pour bondir à 20 avec Daniel Craig, depuis Casino Royale en 2006. Mention spéciale au plus sobre d'entre eux- qui n'a d'ailleurs pas laissé un souvenir impérissable- Timothy Dalton. Une consommation d'alcool largement liée au rôle des sponsors, analyse le Daily Mail.

La consommation d'alcool du bel espion est un sujet qui semble fasciner les scientifiques comme les spécialistes de marketing. En 2013 déjà, des scientifiques avaient épluché les romans de Ian Fleming, et découvert que l'espion ingurgitait 92 unités d'alcool par semaine. Totalement incompatible avec la conduite, le maniement de gadgets dangereux et bien sûr, la bagatelle, dans les bras des James Bond girls. Si James aime ses cocktails secoués et pas remués (shaken not stirred), concluaient-ils, c'est tout simplement parce qu'il a la tremblote.

Magali Rangin