Cinq bonnes raisons de voir Miss Peregrine et les enfants particuliers
Plus d'un an après Big Eyes, Tim Burton signe son retour sur grand écran. Le prolifique et fantas(ti)que réalisateur américain a choisi d'adapter au cinéma le roman Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ransom Riggs paru en 2011. Bien lui en a pris. Le film, qui vient de prendre la tête du box-office nord-américain en récoltant 28,9 millions de dollars ce week-end pour sa sortie, se révèle drôle, touchant et prend la forme d'une jolie fable temporelle sur l'acceptation des différences. Voici les cinq raisons de prendre son billet pour suivre les aventures de Miss Peregrine dans les salles obscures...
1. Tim Burton, ce réalisateur particulier
La touche burtonienne est reconnaissable entre mille. De Beetlejuice à Dark Shadows en passant par Edouard aux mains d'argent, Big Fish ou Les Noces Funèbres, Tim Burton a su imposer sa marque sombre et poétique, son univers baroque et barré, ses personnages gothiques et fantastiques et ses créatures magiques à travers ses films. La touche burtonienne agace parfois ses détracteurs, mais elle fait du cinéaste un metteur en scène particulier dans l'univers parfois très formatée d'Hollywood.
Interrogé lors de son passage à Paris pour promouvoir le film sur sur ce côté "particulier", Tim Burton nous explique: "Quand je travaillais chez Disney, on me trouvait étrange. Au cours de ma carrière à Hollywood, les gens ont toujours eu peur que je fasse des choses bizarres alors que je ne suis pas comme ça. L'étrange Noël de M. Jack est trop sombre, Batman est trop sombre... J'entends ça depuis 20 ou 30 ans, c'est toujours la même chose. Ca devient ennuyeux." Et d'ajouter, amusé: "Après, je veux bien accepter l'étiquette "étrange" à un certain degré, car en un sens, elle m'a permis d'utiliser d'assez grosses sommes d'argent pour faire des choses étranges et incomprises! Donc je ne peux pas me plaindre."
2. Un best-seller avant tout
Après avoir adapté Roald Dahl (Charlie et la chocolaterie) et Lewis Carroll (Alice au pays des merveilles), Tim Burton s'attaque ici à un autre best-seller, plus récent, Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ramson Riggs. Publié en 2011 et destiné surtout à un jeune public, le roman s'est vendu à plus de 3 millions d'exemplaires à travers le monde.
Pour raconter son histoire, l'auteur américain avait pris le parti de l'illustrer avec de vieilles photos. "Elles m'ont immédiatement inspiré", confie Tim Burton. L'histoire justement ? Celle de Jacob, un adolescent qui à la mort de son grand-père, découvre l'existence d'un monde mystérieux et magique. Il s'agit de la maison de Miss Peregrine dont les enfants ont des pouvoirs "particuliers": l'invisibilité, une force surhumaine, le pouvoir de voler, etc...
3. Eva Green, l'atout charme
Après Dark Shadows, Eva Green retrouve Tim Burton pour camper la mystérieuse et envoûtante Miss Peregrine, une sorte de "Mary Poppins déjantée" en charge de protéger ses enfants. L'actrice française de 36 ans, vue dans Casino Royale ou Sin City: j'ai tué pour elle, joue à nouveau les muses d'un cinéaste visiblement inspiré quand il la filme. De là à la résumer à une actrice "burtonienne" ? Pas vraiment.
Dans une interview à Première, la comédienne à la beauté froide confie: "Je n’ai aucune idée de ce à quoi peut bien ressembler une actrice burtonienne. Enfin si. De là à trouver que je corresponds à cette image... Les yeux, peut-être. Tim a souvent travaillé avec des actrices aux grands yeux qui ressemblaient à ses dessins de jeunesse. Mais pour le reste, il ne correspond pas vraiment au public cible des films dans lesquels je joue. Je lui ai même interdit de regarder la série Penny Dreadful. (...) C’est beaucoup trop dérangeant, trop violent pour lui."
4. Un casting quatre étoiles
Comme toujours, Tim Burton a su s'entourer pour mettre ses aventures de Miss Peregrine en images. Si le cinéaste a confié le rôle de Miss Peregrine à Eva Green, le public retrouvera tout au long du film des visages bien connus comme ceux de Samuel L. Jackson, de Judi Dench, de Rupert Everett ou de Terence Stamp. Aux côtés de ces valeurs sûres du 7ème Art, notons également les présences des prometteurs Asa Butterfield (Hugo Cabret, Nanny McPhee et le Big Bang), Ella Purnell (Tarzan, Maléfique, Kick-Ass 2) ou Finlay MacMillan.
5. La presse séduite