Christian Clavier décrit Les Visiteurs 3 comme "un film à part entière"
Dix-sept ans après Les Visiteurs 2, Godefroy de Montmirail (Jean Reno) et Jacquouille la Fripouille (Christian Clavier) sont de retour. Les deux compères se retrouveront une nouvelle fois perdus dans les couloirs du temps pour atterrir cette fois en pleine Révolution française.
Si les fidèles de la première heure s'inquiètent de la sortie tardive de ce troisième volet intitulé la Terreur et espèrent que celui-ci se montrera aussi cabotin que les précédents, Christian Clavier a voulu se montrer rassurant. Selon l’interprète de Jacquouille, le film devrait être à la hauteur des espérances et n’aura rien d’une énième suite. "Nous nous étions promis, Jean-Marie Poiré et moi, de nous lancer si nous avions le sentiment que nous avions écrit quelque chose qui ne serait pas une suite, mais un film à part entière", a expliqué le comédien au Figaro.
Jacquouille la Fripouille se rebiffe
Le choix de plonger les deux personnages au cœur de la Révolution n’est pas anodin. Il s’agit en effet d'un "moment clivant de l'histoire de France" comme le souligne Christian Clavier. Une période qui devrait provoquer des situations amusantes tout en soulevant quelques injustices sociales : "Les Visiteurs, c'est l'histoire d'une relation entre un maître et son esclave, précise le réalisateur. Or, la Révolution a marqué un bouleversement dans ces rapports. C'était intéressant de voir comment nos héros réagiraient".
La supériorité de Godefroy de Montmirail sera en effet remise en question par un Jacquouille s'apercevant qu’il peut renverser la tendance. Face à la prise d’assurance de son écuyer, le personnage de Jean Reno n’aura qu’un seul but selon Christian Clavier : "Retourner dans son époque !". "Il comprend vite que tout cela ne sent pas bon pour lui, annonce l'acteur. Jacquouille va devenir un peu plus intelligent que lui. Ce basculement est un ressort efficace de comédie".
Le serviteur qui prend la place du maître : un thème prometteur à condition que le film conserve sa légèreté.