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Cinéma

Cannes 2018: Le Grand bain de Gilles Lellouche dévoile ses premières images

Le Grand Bain de Gilles Lellouche

Le Grand Bain de Gilles Lellouche - Studio Canal

Présenté hors compétition à Cannes, Le Grand Bain de Gilles Lellouche a été accueilli avec enthousiasme par la critique et le public.

Après avoir co-réalisé Narco (2004) et Les Infidèles (2012), Gilles Lellouche vient de présenter hors compétition au Festival de Cannes son premier film en solo: Le Grand Bain. Le long-métrage y a été accueilli avec enthousiasme par la critique et le public. 

Attendue le 24 octobre au cinéma, cette comédie dans la veine de The Full Monty raconte l'histoire d'hommes se lançant dans la natation synchronisée pour redonner un sens à leur vie. Ensemble, ils rêvent de décrocher le titre mondial de leur discipline. Ils sont aidés dans leur quête par une ancienne gloire des bassins. 

Une première bande-annonce, rythmée sur le tube de Blondie Call Me, vient d'être dévoilée. Elle met en scène une partie du casting quatre étoiles du Grand Bain: Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde, Jean-Hugues Anglade, Virginie Efira, Leïla Bekhti, Marina Foïs, Philippe Katerine, Félix Moati...

"Parler de gens qui ne vont pas bien"

Gilles Lellouche brosse dans Le Grand Bain les portraits attachants de quadragénaires déprimés réunis par hasard grâce à la natation synchronisée. "J'avais envie de parler de cette dépression et de cet ennui sourd que l'on peut rencontrer à un certain âge et qui laisse sans envie", a-t-il expliqué ce lundi à la presse.

"J'ai toujours été fasciné par des mecs capables de faire 20 km le dimanche soir pour se rejoindre et jouer au foot dans un stade municipal alors qu'ils ne se connaissent pas. Il y a une foi, un esprit de groupe entre des gens qui n'ont a priori rien à se dire. Ce ne sont pas des amis, mais ils partagent un moment très précis dans leur vie, où se joue quelque chose qui dépasse l'idée du sport, quelque chose comme l'esprit de corps", a-t-il ajouté.

Le choix de natation synchronisée n'est pas un hasard: "C'est un sport socialement complexe à faire entendre et qui amène de la moquerie (...). On s'unit encore plus fort contre la moquerie!".

"En préparant un film il y a quelques années, j'ai rencontré un groupe d'alcooliques anonymes. J'ai été touché par l'incroyable générosité et la bienveillance que l'on peut y trouver. Cela m'a donné envie de parler de gens qui ne vont pas bien", a poursuivi Gilles Lellouche, qui revendique d'être "léger et dramatique dans le même scénario".
Jérôme Lachasse avec AFP