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Cinéma

Blake Lively choquée par les blagues de Laurent Lafitte

Blake Lively et Woody Allen, à Cannes le 11 mai 2016.

Blake Lively et Woody Allen, à Cannes le 11 mai 2016. - Alberto Pizzoli - AFP

Blake Lively, l'une des héroïnes du film Cafe Society de Woody Allen, a assez peu goûté l'humour de Laurent Lafitte et Vincent Dedienne. Se rangeant dans le camp d'Emmanuelle Seigner qui a qualifié le maître de cérémonie de "gros blaireau", l'actrice a réagi dans Variety. "Je pense que n'importe quelle blague sur un viol, l'homophobie ou Hitler n'est pas une blague", a ainsi lâché la belle Blake.

"Mais ce n'était pas juste Woody, a-t-elle poursuivi. Il a fait trois commentaires homophobes d'affilée. Une blague sur Hitler. Et une blague sur le viol. Tout ça en l'espace de 30 secondes. Mais qu'est-ce que c'est que ça? C'était vraiment déroutant".

Accusation d'agression sexuelle

Laurent Lafitte n'a pas épargné le cinéaste new yorkais. "Ces dernières années vous avez beaucoup tourné en Europe, alors que vous n'êtes même pas condamné pour viol aux Etats-Unis", a-t-il ainsi lancé, devant un Woody Allen impassible et une assistance effarée. Le maître de cérémonie faisait allusion aux accusations d'agression sexuelle contre le réalisateur mais aussi à Roman Polanski, poursuivi depuis les années 70 par une affaire de viol.

Mais le premier coup est parti mercredi de l'autre côté de l'Atlantique, via une tribune au vitriol de son propre fils, le journaliste Ronan Farrow, puis s'est invitée au Palais des festivals, en pleine cérémonie d'ouverture, via un trait d'humour ambigu. Dans le texte qu'il a fait paraître dans The Hollywood Reporter, le fils de Woody Allen dénonce "le silence" qui entourerait le passé de son père en raison de son statut de réalisateur star avec ses 46 films.

Blake Lively a refusé de commenter la tribune de Ronan Farrow, sous prétexte qu'elle ne l'avait "encore lue".

M. R.