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"Bêtise abyssale", "joyeuse mocheté": Brice de Nice 3 (un peu) cassé par la critique

Le surfeur au QI inversement proportionnel à l'égo, de retour en salles ce mercredi, n'est pas épargné par la critique.

Ce n'est pas tout à fait une lame de fond. Mais les avis de la critique ciné sont mitigés, ce mercredi matin, autour de Brice de Nice 3 avec Jean Dujardin en salles aujourd'hui. Il y a d'abord ceux qui éreintent ce nouveau volet des aventures du surfeur le plus bête du littoral. Le Figaro titre ainsi Trois raisons au moins de ne pas surfer la vague de Brice de Nice 3 et évoque des "dialogues d'une bêtise abyssale" et des "gags qui s'ensablent". "Cette suite touche le fond", "les vannes ont mal vieilli", enfonce Le Figaro.

"La stratégie marketing autour du film laissait espérer mieux", regrette Claire Fleury pour BFMTV. "Brice est sans conteste le roi de la com', du rire un peu moins".

Un avis que ne partage pas Le Monde, pour qui le film a visiblement ravivé une certaine nostalgie. "Ses concepteurs ont su conserver au héros et à ses aventures l’esprit d’enfance, d’escalier et de saugrenu qui lui donnent son cachet", peut-on lire. Selon nos confrères, Brice 3 est "plus fort et plus improbable" que le premier volet.

"Inutile de casser le film, juge l'Obs, le super-héros de la 'casse XXL' s'en charge en s’autocassant à coups de calembours médusés et de répliques ensablées".

"Brice, vieux gamin au QI de plancton"

Le Parisien évoque un acteur "épatant dans ce personnage, qui lui donne aussi, cette fois, une dimension touchante". Le quotidien déplore toutefois un "second volet scénaristiquement moins punch que le premier".

Enfin Télérama n'est pas tendre avec la suite du film sorti en 2005. Le magazine reproche à cette suite de forcer le trait avec "des gags et des vannes encore plus débiles que dans Brice de Nice (2005): ce deuxième volet tardif (le 3 du titre est une bonne blague) vise ouvertement un public pré-ado, celui qui se marre devant Touche pas à mon poste".

"Avec Brice, vieux gamin au QI de plancton, un ou deux éclats de rire incontrôlés restent possibles, mais tant de bêtise assumée et la joyeuse mo­cheté de la mise en scène finissent par fatiguer même les anciens fans de l'homme en jaune", conclut la critique Guillemette Odicino.

Romain Iriarte