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Valérie Trierweiler sort un nouveau livre mais "n'a jamais regretté d'avoir écrit Merci pour ce moment"

Valerie Trierweiler en juillet 2016

Valerie Trierweiler en juillet 2016 - Xavier Leoty - AFP

Alors que sort mercredi nouveau livre Le secret d'Adèle, l''ancienne première dame s'est confiée au sujet de l'actualité politique, des migrants et de Merci pour ce moment.

Valérie Trierweiler avait atteint la tête des ventes littéraires avec Merci pour ce moment, un essai autobiographique publié en septembre 2015 dans lequel elle abordait sa relation avec François Hollande. Ce mercredi, la journaliste sort son premier roman, Le secret d'Adèle, dans lequel elle raconte l'histoire d'amour entre un peintre et son modèle.

"Je voulais m'occuper l'esprit"

Invitée dans l'émission Boomerang sur France Inter, l'ancienne première dame a confié que l'écriture de son nouveau livre et sa plongée dans la fiction lui avait permis de prendre du recul face à la tempête médiatique autour de la campagne présidentielle. 

"Quand j'ai commencé ce livre, je voulais m'occuper l'esprit, je voulais aller ailleurs, je ne voulais pas être trop proche de la campagne présidentielle, être attirée par l'actualité imminente et incessante", a-t-elle confié. 

Sans citer une seule fois son ancien compagnon, Valérie Trierweiler, qui a glissé ne "jamais avoir regretté d'avoir écrit Merci pour ce moment",  a évoqué l'arrivée du nouveau président Emmanuel Macron et ce que cela allait changer pour la France.

"La page d'Histoire, elle se tourne pour tous les Français. C'est même un livre qui se ferme, plus qu'une page qui se tourne (...) On change complètement, on va vers le nouveau. On tourne définitivement le dos au monde ancien", a-t-elle déclaré.

"J'ai essayé de faire des choses"

La journaliste, engagée, se dit "révoltée" par la situation des migrants en France. "J'ai essayé de faire des choses lorsque j'étais en première ligne", a-t-elle confié, décrivant son impuissance.

"Entendre des gens dire qu'ils ne se sentent plus chez eux me donne des hauts-le-cœur", a-t-elle déclaré. "On a un pays relativement riche malgré les difficultés de beaucoup, et on a accueilli 10.000 réfugiés, peut-être 15.000. C'est rien (...) Pour les migrants on est dans un ratio ridicule, on ne fait rien et cela me révolte.

Et si elle n'a pas réussi à faire tout ce qu'elle souhaitait faire lorsqu'elle était encore première dame, elle a toutefois assuré être restée digne.

"La dignité c’est de ne pas se trahir soi-même", a-t-elle expliqué. "C'est avant tout pouvoir se regarder dans le miroir et se dire 'Je ne me suis pas trahie' et moi je ne me suis pas trahie, jamais", a-t-elle conclut. 

N.B.