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Une Alsacienne sacrée Miss Ronde Univers

Debby Gallien-Badii, miss ronde univers

Debby Gallien-Badii, miss ronde univers - Facebook.com / Debby Gallien-Badii

Après Audrey Kessouri en 2018, c'est la deuxième année consécutive qu'un Alsacienne remporte cette compétition. Debby Gallien-Badii raconte sa fierté.

Debby Gallien-Badii, 33 ans, a été sacrée cette semaine Miss Ronde Univers. Elle avait déjà remporté le titre de Miss Ronde Bas-Rhin et avait été couronnée deuxième dauphine Miss Ronde Alsace en octobre 2018. 

"Je suis ravie, émue, chamboulée et je ne réalise pas encore vraiment tout ce qu’il m’arrive", a écrit sur sa page Facebook la jeune femme. Face aux multiples messages reçus, elle jubile et ne cache pas son émotion - d'autant que son sacre a eu lieu le 6 mai, en pleine journée internationale contre les régimes: 

"J’ai reçu énormément de commentaires, message, etc. (Quasiment 400 notifications à mon réveil ce matin). Je vous répondrai à chacun individuellement, je prendrai le temps qu’il faut, mais ça sera fait. Je tenais encore une fois à tous vous remercier de m’avoir soutenu (sic) tout le long de cette aventure."

Une nouvelle réussite pour l'Alsace

Debby Gallien-Badii a relevé tous les défis de la compétition: body painting, reproduire une publicité de voiture, participer à un clip ou encore photoshoot en maillot. Elle s'est imposée face à 21 candidates originaires du reste du monde. Après Audrey Kessouri en 2018, c'est la deuxième année consécutive qu'un Alsacienne remporte Miss Ronde Univers: "C’est une fierté, nous faisons parler de notre belle région", a déclaré Debby Gallien-Badii à L'Alsace.fr. Depuis son sacre, elle se sent mieux dans sa peau:

"Aujourd’hui, je suis totalement décomplexée", dit-elle. "Avant, je n’étais pas assez fine pour les gens. Maintenant, on me dit que je ne suis pas assez grosse pour justifier du titre de Miss ronde! On n’est jamais assez quelque chose. Être ronde, c’est être pulpeuse, avoir du mal à s’habiller, et ça a toujours été mon cas."

Elle a déjà prévu la suite: elle veut se mobiliser contre la grossophobie en milieu scolaire: "les moqueries sur le physique d’une petite fille préparent les complexes de la femme qu’elle sera demain."

Jérôme Lachasse