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Un sosie de Johnny Hallyday jugé pour avoir cumulé trop de galas

Gilles Bonin en concert à Lentilly, dans le Rhône.

Gilles Bonin en concert à Lentilly, dans le Rhône. - Gilles Bonin - Flickr - CC

Denis Le Men, alias Johnny Rock, comparaît ce mercredi 30 septembre en appel devant le tribunal correctionnel de Caen. Le sosie de Johnny Hallyday est accusé d'avoir cumulé une allocation et des revenus pour ses galas.

Voilà un sosie de Johnny Hallyday qui a peut-être trop joué avec le feu. Ce mercredi 30 septembre, Johnny Rock, de son vrai Denis Le Men, comparaît en appel devant le tribunal correctionnel de Caen pour avoir cumulé à la fois une allocation de travailleurs de l'amiante ainsi qu'un salaire pour les galas qu'il donnait.

Comme le rapporte France Bleu Cotentin, Denis Le Men a perçu ces deux types de revenus entre 2006 et 2013: l'allocation pour son ancien travail sur les chantiers navals Bellot à Cherbourg (qui correspond à 65% de son ancien salaire) et ses différents cachets pour ses prestations comme sosie du célèbre chanteur de rock français. Mais ce cumul de revenus pose problème aux yeux de la justice.

Une activité occasionnelle ou professionnelle ?

En effet, la loi précise que l'allocation pour les travailleurs de l'amiante ne peut pas être perçue si la personne concernée exerce une autre activité professionnelle. A ce titre, la Carsat (Caisse d'assurance de la santé au travail) a pointé du doigt les galas de Johnny Rock, qu'elle considère justement être une activité professionnelle.

Après un premier passage devant le tribunal correctionnel de Caen pour fraude, travail dissimulé et cumul entre son allocation et ses revenus perçus lors des galas, Denis Le Men a été relaxé, sauf pour le cumul. Il est alors condamné à une amende de 1.000 euros et doit également rembourser 23.000 euros à la Carsat.

Le sosie de Johnny Hallyday, qui considère que ses galas ne sont que des représentations occasionnelles, a décidé de faire appel. Après une première audience en mai, les juges ont renvoyé l'affaire à ce mercredi 30 septembre. S'il est condamné, Denis Le Men pourrait devoir rembourser jusqu'à 86.000 euros à la Carsat.

Fabien Morin