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Trump utilise le titre Happy juste après la tuerie de Pittsburgh, Pharrell Williams le menace de poursuites

Pharrell Williams, en concert en Allemagne, le 16 septembre 2014.

Pharrell Williams, en concert en Allemagne, le 16 septembre 2014. - AFP

Donald Trump a utilisé le titre Happy lors d'un meeting, sans l'autorisation de Pharrell Williams et quelques heures seulement après une fusillade qui a fait 11 morts à Pittsburgh.

Pharrell Williams est furieux de l'utilisation faite de son tube planétaire Happy. Le chanteur américain n'a pas apprécié que Donald Trump le diffuse lors d'un meeting, quelques heures seulement après la tuerie de Pittsburgh, sans son autorisation. 

Dans une lettre envoyée au président des Etats-Unis et publiée par un journaliste du Hollywood Reporter, les avocats de la star expliquent que leur client ne souhaite pas être associé à ces événements. Il le menacent également de poursuites judiciaires, puisque l'utilisation en public du morceau, sans accord préalable, s'apparente à une violation du droit d'auteur. 

"En ce jour où 11 personnes ont été tuées des mains d'un 'nationaliste' dérangé, vous avez joué la chanson Happy lors d'un événement politique public dans l'Indiana. Il n'y avait rien de joyeux dans cette tragédie infligée à notre pays samedi, et aucune permission pour l'utiliser ne vous avait été accordée", peut-on lire. 

La liste d'artistes ayant rappelé Donald Trump à l'ordre après l'utilisation de leurs chansons sans leur autorisation n'en finit pas de s'allonger. Avant Pharrell Williams, Queen, Neil Young, Adele, les Rolling Stones, Elton John ou encore Aerosmith ont publiquement demandé que Trump cesse de passer leurs morceaux sans leur utilisation.

N.B.