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Thierry Ardisson abandonne sa croisade anti-kebabs rue de Rivoli

Thierry Ardisson à la tête de l’Association de Défense des Arcades Rivoli depuis 2015.

Thierry Ardisson à la tête de l’Association de Défense des Arcades Rivoli depuis 2015. - Capture d'écran - LeParisien.fr

Après trois ans de bataille contre les commerces jugés bas de gamme de la rue de Rivoli, l'animateur jette l'éponge, faute de soutiens.

Il jette l'éponge. A la tête de l'association de défense des arcades Rivoli (l'Adar) depuis 3 ans, Thierry Ardisson renonce à son combat contre les boutiques de souvenirs, sandwicheries et autres kebabs qui jalonnent la rue.

"J’arrête le combat car je n’ai trouvé aucun soutien nulle part", a-t-il ainsi confié au Parisien vendredi.

"On se croirait aux puces de Clignancourt alors qu’on est en face du Louvre!", se désole l'animateur de Salut les Terriens, qui est également riverain, dans les colonnes du quotidien.

"Redonner leur lustre aux arcades"

Celui qui s'était lancé pour but de "Redonner leur lustre aux arcades au nom du respect de l'architecture du XIXe siècle", comme il l'expliquait en 2015, renonce donc. Il est notamment déçu du manque de soutien de la part d'Anne Hidalgo, la maire de Paris.

"Elle m’avait dit qu’elle m’aiderait. Depuis, la Ville a commandé une étude à un grand cabinet notarial pour savoir à qui appartient le bâti de la rue de Rivoli et puis c’est tout."

Le piètre état des trottoirs et leur occupation par des commerces de souvenirs de piètre qualité et autres restaurants rapides découle du statut juridique des arcades, considérées comme les parties communes des immeubles. Des espaces que les propriétaires "de grandes familles désargentées" ont laissé en jachère.

L’arrêté de la préfecture de police du 2 juin 1981 précise que les étals des magasins ne doivent pas empiéter sur plus d'un tiers du trottoir. Un arrêté qui, selon Thierry Ardisson, n'est pas respecté.

Et si le maire du 1er arrondissement souhaite, comme l'animateur et son association, "la suppression totale des étalages sous les arcades", il lui est nécessaire un "arrêté conjoint mairie de Paris et préfecture de police".

M. R.