BFMTV
People

Tentative d'escroquerie: selon son avocat, Chantal Goya n'est "pas au cœur d'une enquête judiciaire"

Chantal Goya en 2008

Chantal Goya en 2008 - François Guillot / AFP

L'avocat du couple, Maître Bellilchi-Bartoli, dément l'enquête dont feraient l'objet Chantal Goya et son époux.

Cités par le journal Sud Ouest dans une enquête portant sur le Crédit municipal social et solidaire de Bordeaux, Chantal Goya et son mari le compositeur Jean-Jacques Debout ont obtenu en avril 2018 un prêt d'un montant de 2,2 millions d'euros. Et ce alors que le couple était inscrit au fichier central des chèques, selon le quotidien.

Si ce prêt existe, a confirmé au Parisien l'avocat du couple Maître Bellilchi-Bartoli, il dément l'enquête dont feraient l'objet Chantal Goya et son époux. "Oui, ce prêt existe. Mais Chantal Goya et son mari ne sont pas au cœur d'une enquête judiciaire. Il n'y a aucune enquête ouverte par le parquet les concernant. S'il y a enquête, elle concerne le Crédit Municipal de Bordeaux", précise-t-il. 

Selon lui, le prêt dont a bénéficié le couple est "des plus classiques": "Il s'agit d'un contrat avec un taux d'intérêt élevé et une somme importante est versée tous les trimestres au titre de ces intérêts. Comme le Crédit Municipal a une vocation sociale, la moitié de cette somme est reversée aux œuvres sociales de la Mairie de Bordeaux."

"Le couple n'était pas fiché à la banque de France"

Contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment, ce ne sont pas les droits d'auteur de Chantal Goya, mais de Jean-Jacques Debout qui ont servi pour établir le prêt: "C'est justement parce qu'ils avaient des dettes qu'ils ont demandé un crédit", souligne également Maître Bellilchi-Bartoli. 

"C'est un crédit de restructuration, comme beaucoup de banques en accordent. Ce n'est un secret pour personne, l'essentiel de leur dette était fiscal. Cela dure depuis des années. Ce prêt a essentiellement servi à envoyer un gros chèque à Bercy. Enfin, selon les éléments en ma possession, le couple n'était pas fiché à la banque de France au moment où le prêt a été accordé."

Et Maître Bellilchi-Bartoli de conclure: "Mes clients sont très affectés car ils lisent des mensonges, conclut leur avocat Ils sont les victimes collatérales d'une enquête qui ne les concerne pas. Je pense intenter une action en diffamation."

Jérôme Lachasse