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Sylvie Vartan: "Ce qui intéresse Laura et David, ce n'est pas l'argent"

Sylvie Vartan pause parmi les fauteuils de l'Olympia, le 6 septembre 2017

Sylvie Vartan pause parmi les fauteuils de l'Olympia, le 6 septembre 2017 - Martin Bureau - AFP

Sylvie Vartan évoque ce mardi, dans Le Parisien, son hommage sur scène à Johnny, mais aussi le testament du rockeur, contesté par son fils David et Laura Smet.

Alors que sa tournée de dix mois vient de s'achever, Sylvie Vartan revient dans Le Parisien sur les récents hommages à Johnny Hallyday. Celui qu'elle lui a rendu sur scène en chantant Sang pour sang, écrit par David Hallyday pour son père, ou encore le vieux tube J'ai un problème ou Noir c'est noir. Mais aussi celui des fans, le 15 juin dernier à l'église de la Madeleine, à l'occasion de l'anniversaire du rockeur. "Tout cet amour me bouleverse", assure la chanteuse.

"Le jugement est correct"

Difficile de ne pas évoquer le différend qui oppose David et Laura, les deux premiers enfants de Johnny Hallyday et leur belle-mère, Laeticia. La chanteuse estime que "le jugement est correct".

"Il ne remet pas du tout en question le fait que les enfants obtiennent le droit moral sur son oeuvre. Ce qui les intéresse, ce n'est pas l'argent, martèle-t-elle. Quand on est artiste, comme David, c'est la moindre des choses d'avoir son mot à dire sur l'oeuvre de son père, c'est tellement logique".

David Hallyday a d'ailleurs composé un nouveau titre en hommage à son père, intitulé Ma dernière lettre. Une chanson "très forte, déchirante sur son père", décrit Sylvie Vartan.

Interrogée sur l'éventualité d'un accord entre les aînés de Johnny Hallyday et sa veuve, Sylvie Vartan préconise la patience. Mais assure n'avoir aucune envie de frapper à la porte de Laeticia (qui réside comme elle, à Los Angeles). Elle conclut: "Je ne frappe à aucune porte".

Album posthume

La justice française a rendu un premier jugement, en avril dernier. La chambre des référés a ainsi prononcé le gel des biens immobiliers français de Johnny Hallyday, et notamment l'interdiction faite à sa veuve, Laeticia, de disposer ou de vendre la propriété de Marnes-la-Coquette et la villa de Saint-Barthélemy. La mise sous séquestre des droits artistiques a également été ordonnée.

Le droit de regard sur l'album posthume de Johnny Hallyday, que réclamaient David et Laura, leur a cependant été refusé.

M. R.