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Soupçonnée de fraude fiscale, Monica Belluci dénonce des informations "malveillantes"

Monica Bellucci

Monica Bellucci - Patrick Kovarik / AFP

Selon Médiapart, l'administration fiscale française a demandé aux autorités suisses des informations bancaires sur les avoirs suisses de la comédienne.

L'actrice italienne Monica Belluci a catégoriquement démenti lundi 7 mai les soupçons d'évasion fiscale qui pèsent sur elle dénonçant des "informations aussi malveillantes que foncièrement erronées".

"Je démens les informations aussi malveillantes que foncièrement erronées relayées par certains médias sur ma situation fiscale", a indiqué l'actrice dans un communiqué, après un article de Médiapart indiquant que l'administration fiscale française avait demandé aux autorités suisses des informations bancaires sur les avoirs suisses de la comédienne.

"Bien que mes activités professionnelles s'exercent pour l'essentiel hors de France, j'ai choisi la résidence française. A ce titre, je paie mes impôts en France", a réagi Monica Bellucci. "Lors du dernier contrôle de ma situation fiscale, j'ai transmis au fisc français tous les éléments d'information demandés et nécessaires pour régler ce dossier. Je suis entièrement à jour de mes obligations vis-à-vis de la France", a-t-elle ajouté.

Une "diffusion d'informations racoleuses"

"Dès lors, je ne peux que déplorer la diffusion d'informations racoleuses et à ce point approximatives prenant prétexte d'une procédure purement technique pour agiter à mes dépens le chiffon rouge de l'évasion fiscale", a conclu l'actrice, âgée de 53 ans.

Dans un arrêt, consulté par l'AFP, datant 16 avril et publié le 2 mai, le Tribunal fédéral suisse a donné son autorisation à l'administration suisse pour qu'elle transmette aux autorités françaises les informations bancaires sur les avoirs suisses de la comédienne.

La demande française remonte à juin 2015 et concerne l'impôt sur le revenu des années 2011 et 2012 et l'impôt de solidarité sur la fortune des années 2011 à 2013 de la comédienne, précise ce document.

Selon l'arrêt du Tribunal fédéral, l'administration fiscale française soupçonnait l'actrice "de résider en France, quand bien même elle déclarait une résidence fiscale britannique, et de dissimuler des revenus imposables en France par le truchement (...) d'une société établie aux Iles Vierges Britanniques, dont elle était l'ayant-droit économique et qui était titulaire d'au moins un compte bancaire en Suisse".

J.L. Avec AFP