Sofia Coppola met en scène La Traviata à l'opéra de Rome

La réalisatrice américaine va signer la mise en scène de l'oeuvre lyrique de Verdi pour quinze représentations à partir du 24 mais prochain.

Sofia Coppola s'apprête à signer sa première mise en scène d'une oeuvre lyrique, La Traviata de Verdi, avec des costumes de Valentino. A partir du 24 mai prochain et pour 15 représentations, la réalisatrice américaine occupera ainsi l'opéra de Rome, a annoncé mardi le théâtre romain.

Une "sensibilité esthétique et musicale"

Sofia Coppola, réalisatrice de The Virgin Suicides, Lost in translation et Marie Antoinette, a été choisie en raison de "sa particulière sensibilité esthétique et musicale" et de "l'équilibre entre classicisme et modernisme" perçu dans ses films, a expliqué l'opéra de Rome dans un communiqué.

Agée de 44 ans, la fille de Francis Ford Coppola avait été pressentie pour mettre en scène Manon Lescaut de Puccini lors de la saison 2009-2010 de l'opéra de Montpellier, avec Roberto Alagna, mais cela ne s'était finalement pas fait.

Le couturier Valentino aux costumes 

Pour le styliste Valentino, qui a déjà dessiné les costumes d'un opéra lyrique joué aux Kennedy Center de Washington de 1994, c'est "comme un grand rêve qui se réalise", selon le communiqué de l'Opéra. Les directeurs artistiques de la maison italienne, Maria Grazia Chiuri et Pier Paolo Piccioli créeront les costumes de Flora et du choeur, en collaboration avec l'atelier de l'opéra, tandis que les vêtements de Violetta, dessinés par Valentino, seront réalisés par l'atelier haute couture du styliste.

Le Britannique Nathan Crowley (Batman begins, The Dark Knight, Interstellar) sera quant à lui en charge de la scénographie. C'est le jeune maestro Jader Bignamini, directeur associé de l'orchestre Verdi de Milan et l'une des figures du festival Verdi de Parme, qui s'occupera de la musique.

Le rôle de Violetta sera tenu en alternance par les sopranos Francesca Dotto et Maria Grazia Schiavo, tandis qu'Alfredo sera joué par les ténors Antonio Poli et Arturo Chacon-Cruz.

R.I avec AFP