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Ségolène Royal qualifie Raphaël Enthoven de "petit donneur de leçon prétentieux et sexiste"

Ségolène Royal et Raphaël Enthoven.

Ségolène Royal et Raphaël Enthoven. - Guillaume Souvant - Joël Saget - AFP

Après une chronique de Raphaël Enthoven, très critique à son encontre, Ségolène Royal a qualifié sur Twitter le philosophe de "petit donneur de leçon, prétentieux et sexiste"

Echanges saignants entre le philosophe Raphaël Enthoven et Ségolène Royal. La ministre de l'Environnement a qualifié jeudi dans un tweet le chroniqueur d'Europe 1 de "petit donneur de leçon prétentieux et sexiste", ajoutant "Relisez Régis Debray et Jean Daniel".

Ségolène Royal fait allusion à une chronique de Raphaël Enthoven, jeudi 8 décembre sur Europe 1, dans laquelle le philosophe attaque la ministre de l'Environnement sur ses propos lors des obsèques de Fidel Castro. "Comme dirait Cocteau", a-t-il lancé, "Ségolène Royal, c'est un miroir qui a cessé de réfléchir".

"Politicienne frivole"

"Les éloges opportuns que Ségolène Royal adresse à ce goulag tropical ne résultent pas d'un travail approfondi sur l'histoire et les crimes de Fidel Castro", a encore taclé Raphaël Enthoven, qui ajoute: "Derrière le négationnisme intéressé de Ségolène Royal, il y a juste une politicienne frivole éprise de son image, qui joue avec l'histoire de son pays comme un enfant tient sa poupée par la jambe".

Alors qu'elle représentait la France aux obsèques du révolutionnaire cubain le 3 décembre dernier, la numéro trois du gouvernement, devant plusieurs journalistes français, a salué Fidel Castro comme "un monument de l'Histoire", rejetant les accusations de violations des droits de l'Homme à son encontre.

"Certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l'Homme alors qu'on sait qu'ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n'en a pas", avait déclaré la ministre de l'Environnement, peu après son arrivée dans l'île le week-end dernier. Ces propos ont déclenché une polémique en France, et la ministre a été huée par des élus de droite à l'Assemblée nationale le 7 décembre.

Magali Rangin