Rohff accuse Le Parisien de vouloir le détruire

Le rappeur s'est exprimé sur Facebook quelques heures après les révélations du Parisien concernant une plainte de sa compagne pour violences conjugales.

Rohff répond aux accusations. Quelques heures après les révélations du Parisien, concernant une plainte de la femme du rappeur pour violences conjugales, il s'est exprimé sur Facebook, démentant les faits. Selon lui, Le Parisien le "hait" au point de "mentir à [son] sujet".

"Ils veulent me détruire par tout (sic) les moyens la jalousie les ronge. Je viens de tout en bas et vous m'avez mis tout en haut et ça plait pas!!!!", a-t-il expliqué.

"Etre Français musulman c'est dur"

"Ils m'aimeront jamais parce que je suis ce que je suis. Dans le contexte actuel être français musulman c'est dur surtout quand on s'appelle Rohff !!!!! Être Radicaliste (sic) ne m'intéresse pas et ne m'intéressera jamais!!!!! Le profil qu'ils essaient en vain me dresser n'est qu'un stupide mensonge!!!! Ils me lache pas! Vous verrez les choses ne se passent jamais comme ils l'écrivent. Venir semer le trouble dans ma vie de famille pour exercer une pression sur moi ça marchera pas. (...) souhaitez nous de nous entendre pour nos enfants patientez Madame m'aime et saura les faire mentir à tout ces racistes et jaloux endurcis", a-t-il écrit.

Plus tôt dans la journée Le Parisien a révélé l'affaire, annonçant que Nadia aurait subi "des coups de pieds, des coups de poing au visage, des gifles, les cheveux tirés, les insultes qui pleuvent". Le rappeur de 38 ans a, de son côté, déposé une main courante contre sa femme.

Déjà en attente de jugement pour "violences aggravées"

Le rappeur attend actuellement d'être jugé pour "violences aggravées", après avoir passé à tabac en avril 2014 le vendeur d'une boutique de vêtements Ünkut, la marque de son grand rival, le rappeur Booba.

Alors que le rappeur avait été placé en détention provisoire après cette agression, les experts psychiatriques avaient conclu à un "fonctionnement de personnalité narcissique, dans un contexte mégalo-maniaque à structuration nettement paranoïaque". Il avait été libéré sous caution avec un bracelet électronique après deux mois de prison.

Romain Iriarte