BFMTV
People

Menacés d'euthanasie, les chiens de Johnny Depp doivent quitter l'Australie

Johnny Depp est actuellement en tournage en Australie pour le cinquième opus de Pirates des Caraibes.

Johnny Depp est actuellement en tournage en Australie pour le cinquième opus de Pirates des Caraibes. - Kevin WInter - Getty Images North America - AFP

Indésirables en Australie, les chiens de Johnny Depp vont quitter le pays comme ils étaient venus: en jet privé et éviter ainsi la sentence de mort.

Pistol et Boo, les chiens de Johnny Depp entrés illégalement en Australie au mépris du règlement sur la quarantaine, vont échapper à l'euthanasie et quitter le territoire vendredi comme ils étaient venus: en jet privé.

Le ministre de l'Agriculture Barnaby Joyce, qui mène un combat acharné depuis deux jours pour que les règles soient appliquées par tous, y compris les stars hollywoodiennes, a annoncé la nouvelle en personne à la radio nationale.

"On m'informe que Pistol et Boo s'apprêtent à rentrer aux Etats-Unis en jet privé, ce qui est une bonne nouvelle", a-t-il dit. "De toute évidence, il y aura une enquête pour déterminer comment ils sont entrés en Australie", a-t-il ajouté. "M. Depp a décidé de contourner nos lois nationales".

L'acteur, qui se trouve en Australie à l'occasion du tournage du cinquième opus de Pirates des Caraïbes, Dead men Tell no Tales (Les morts ne racontent pas d'histoires), devra avant de partir se soumettre à un entretien avec le service des douanes.

Le ministre a cependant dit craindre que les Etats-Unis ne refusent l'entrée sur leur territoire aux deux animaux de compagnie et que ceux-ci ne se retrouvent comme des "apatrides".

"S'il a violé nos règles, a-t-il obéi aux règlements en vigueur aux Etats-Unis?", s'est demandé le ministre sur la Australian Broadcasting Corporation. "Mon souci est de savoir si les Etats-Unis vont les laisser revenir. Si ce n'est pas le cas (...) auront-ils un endroit où aller?"

Ce qui semble certain cependant, c'est que l'acteur devrait se voir infliger une amende salée pour avoir contrevenu aux lois australiennes qui prévoient que les chiens sont soumis à 10 jours de quarantaine.

"Nous ne pouvons pas faire une exception pour Johnny Depp", a dit M. Joyce. "C'est pour de bonnes raisons que nous avons des règles strictes".

Le ministre n'avait pas hésité la veille à dire qu'il était "temps que Pistol et Boo foutent le camp et rentrent aux Etats-Unis". "Il peut les renvoyer ou nous serons contraints de les euthanasier", avait-il prévenu, déclenchant une tempête sur les réseaux sociaux.

Une pétition lancée sur Internet pour épargner aux Yorkshire un sort funeste a recueilli des milliers de signatures.

La rédaction avec l'AFP