Patrick Sébastien: "C'est plus difficile d’écrire Le Petit Bonhomme en mousse qu’un bouquin de 500 pages"

Invité à rencontrer les lecteurs du Parisien, Patrick Sébastien s’est laissé aller à quelques confidences sur son rapport à la télévision et à son image, tout en évoquant ses futurs projets.

"Mon vrai métier, c’est saltimbanque de scène". Patrick Sébastien ne se considère pas comme un simple animateur. L’homme, visage incontournable du PAF qui a déjà fait douze fois l’Olympia et des galas dans toutes les villes de France, n’avait pourtant pas, à l’origine, envie de faire de la télé. "C’est Berlusconi qui m’a donné l’idée", confie-t-il dans le Parisien auquel il accorde une longue interview ce vendredi. "Ne pas tricher, avoir des défauts", voilà pour lui le secret de sa longévité. "Il faut que ceux qui sont devant la télé aient aussi un petit complexe de supériorité".

Aujourd’hui, le présentateur du Plus Grand Cabaret du Monde regrette le manque de moyens dont dispose France 2 pour lui permettre de s’amuser comme il le souhaite. "Je suis de plus en plus emmerdé, déclare-t-il. Le samedi soir, j’ai deux fois moins d’argent que ce qui se passe sur TF1". Pour lui, sa présence sur le service public dérange certains dirigeants de France Télévisions. 

"Pour faire le clown, il faut faire des études"

Alors qu’il affirme être ringard depuis qu’il a 25 ans et ne pas être vexé par ceux qui le traitent de "beauf", Patrick Sébastien tient pourtant à rappeler ses excellentes notes au bac (17 en français) ainsi que ses trois années passées à étudier la philosophie. "Pour faire le clown, il faut faire des études", assure l’animateur. Selon lui, c’est une évidence: "C’est plus difficile d’écrire Le Petit Bonhomme en mousse qu’un bouquin de 500 pages".

La retraite, Patrick Sébastien en est loin. A 61 ans, il ne manque pas de projets. Il vient de proposer une collection de téléfilms au sujet d’un "flic rebelle, à la retraite et croyant", s’apprête à enregistrer un album et sortira, en février prochain, un livre intitulé Sexa 1. Hyperactif, il reste persuadé que s'il s'arrête, il est "mort".

https://twitter.com/nawalbonnefoy Nawal Bonnefoy Journaliste people, culture et mode BFMTV