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Passe d'arme entre Pierre Niney et la secrétaire d'Etat Brune Poirson sur la suppression des plastiques jetables

Pierre Niney dans Sauver ou périr

Pierre Niney dans Sauver ou périr - Copyright Mars Films

La loi anti-gaspillage promet de réduire les emballages plastiques d'ici 2040. Pierre Niney juge cet objectif trop lointain.

L'Assemblée nationale a voté lundi soir pour un "objectif de fin de mise sur le marché des emballages plastiques à usage unique d'ici 2040". 

Porté par des députés LREM, cet amendement au projet de loi anti-gaspillage, examiné en première lecture, concerne "tous les emballages alimentaires, les flacons, bouteilles, ce qui est partout dans nos placards pour l'usage domestique et industriel", a souligné la députée LREM Laurence Maillart-Méhaignerie.

L'acteur Pierre Niney a vivement critiqué ce mardi cet objectif, qu'il juge trop lointain: "2040.... Qu’est ce qui vous échappe dans le terme URGENCE climatique? Qu’est-ce qui justifie un délai si long?!", a-t-il écrit sur Twitter en interpellant Brune Poirson, l'actuelle Secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne.

"Des problèmes mortels que l’on connaît depuis plus de 50 ans"

"Bonjour, l'urgence écologique est bien au cœur de la loi anti-gaspillage. La réalité est malheureusement parfois plus complexe qu’elle ne peut le laisser penser à première vue", a expliqué Bruno Poirson à l'acteur césarisé, avant d'ajouter:

"La transition doit être radicale, pas brutale! Concrètement il s’agit de vos bidons de javel, de votre tube de dentifrice, de votre lessive, de TOUS les emballages en plastique, etc. Mais on ne va pas attendre 2039 pour atteindre l’objectif en 2040, le travail a déjà commencé."

Ce à quoi Pierre Niney a répondu: "Si attendre 21 ans pour légiférer sur des problèmes mortels que l’on connaît depuis plus de 50 ans est votre solution 'radicale'... Alors il faut sans doute envisager la transition que vous appelez 'brutale'."

Jérôme Lachasse avec AFP