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Naomi Campbell, accablée par un article, répond: "C'est un assassinat médiatique"

Naomi Campbell en septembre 2018

Naomi Campbell en septembre 2018 - Tommaso Boddi / Getty Images North America - AFP

Le Mail On Sunday revient sur certaines accointances controversées de Naomi Campbell. Celle qui doit bientôt être saluée pour son travail caritatif se défend.

Naomi Campbell se serait bien passée de l'article que lui a consacré le Mail on Sunday, dimanche dernier. Le top-model a publié mardi une vidéo sur sa chaîne YouTube, dans laquelle elle pointe du doigt le journal britannique et le portrait peu reluisant qu'il dresse de la star, énumérant ses accointances avec des personnalités controversées. 

"J'ai été choquée", déclare-t-elle. "J'ai toujours dit que je n'étais pas une sainte, que je continue à apprendre, mais je refuse d'être retenue en otage par mon passé."

"Un assassinat médiatique"

Naomi Campbell doit recevoir en décembre un prix du British Fashion Council pour son travail caritatif. "Après une vie de jets privés et de fêtes sur des yachts, son nouveau rôle de philanthrope peut surprendre", estime le Mail On Sunday, avant de rappeler certaines de ses fréquentations compromettantes: Jeffrey Epstein, Harvey Weinstein, Kevin Spacey ou encore Charles Taylor, ancien président du Liberia condamné à 50 ans de prison pour crimes contre l'humanité. 

"J'adore le journalisme de qualité. Mais il s'agit d'un assassinat médiatique. C'est très biaisé (...) Si vous ne donnez pas à la personne concernée la possibilité de se défendre et de répondre... C'est un journal réputé. Vous devez donner à la personne le droit de répondre à vos allégations."

"Ce qu'il a fait est indéfendable"

Au sujet de Jeffrey Epstein, le millionnaire américain accusé d'avoir organisé un réseau d'exploitation de jeunes filles mineures, elle explique qu'elle "savait qui il était" mais qu'elle n'avait aucune idée de ce dont il est aujourd'hui accusé: "Ce qu'il a fait est indéfendable. Quand j'en ai entendu parler, ça m'a rendue malade. J'ai eu ma part de prédateurs sexuels et Dieu merci, j'ai eu des gens bien autour de moi pour m'en protéger."

Et de conclure: "J'ai côtoyé des centaines de milliers de personnes. Je trouve extraordinaire que de ces centaines de milliers de personnes (...) ils n'aient retenu que celles-ci. 

Benjamin Pierret