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Michel Polnareff parle de son fils: "Entre nous, c’est une histoire assez extraordinaire, presque biblique"

Michel Polnareff sur scène en avril 2016

Michel Polnareff sur scène en avril 2016 - Bertrand Guay - AFP

Son fils de huit ans sera son héritier, explique le chanteur qui fait son grand retour avec un nouvel album disponible vendredi.

C'est un événement. Vendredi 30 novembre, Michel Polnareff sortira Enfin!, son premier album studio en vingt-huit ans. A cette occasion, il s'est longuement entretenu avec Le Parisien.

Entre la conception de son nouveau disque, les gilets jaunes et Emmanuel Macron, le chanteur a multiplié les déclarations chocs. Il réserve également des mots tendres pour Louka, son fils à qui il a dédié deux chansons de son nouvel album, dont Grandis pas

"J’adore Louka par-dessus tout", confie l'artiste exilé à Las Vegas. "C’est mon héritier. Entre nous, c’est une histoire assez extraordinaire, presque biblique. C’est moi qui l’ai mis au monde, seul avec Danyellah. Parfois, il me remercie de l’avoir sorti du ventre de maman."

Concernant son héritage, il a déjà tout prévu: "Louka est et sera mon héritier. Cela me paraît impensable qu’il en soit autrement. Le droit sur mon œuvre sera dans un ordre de logique de disparition pour Danyellah puis pour lui. Il est totalement protégé."

"Michel sait comment on fait des enfants"

Si Polnareff affirme qu'il ne croit "pas trop" à la mort, il raconte avoir été marqué par le décès du Taulier: "La disparition de Johnny a été un énorme choc pour moi, elle m’a mis un coup terrible", dit-il. "Je pense à Louka, qui a besoin de moi, comme j’ai besoin de lui. Nous sommes devenus inséparables."

Michel Polnareff n'est pas le père biologique de cet enfant âgé aujourd'hui de huit ans. En mars 2011, il avait révélé sur Facebook son "immense chagrin" après avoir appris la nouvelle par un test de paternité. Sa compagne Danyellah avait répliqué dans Paris Match:

"Michel sait comment on fait des enfants. Nous n'avions plus de rapports sexuels depuis longtemps. En dernier recours, j'ai choisi un donneur anonyme. Il ne m'a rien demandé, je ne lui ai rien dit. J'ai cru à un accord implicite entre nous."
Jérôme Lachasse