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Michel Drucker: "Les nazis auraient gagné du temps sous l'Occupation avec Internet"

Michel Drucker au Palais de Tokyo en 2013

Michel Drucker au Palais de Tokyo en 2013 - Miguel Medina / AFP

L'animateur de France 2 est revenu sur la polémique qui a suivi ses propos sur l'état de santé de Michel Delpech en juin dernier. Une polémique disproportionnée selon lui et due en partie à Internet et aux réseaux sociaux.

Michel Drucker se méfie d'Internet. Beaucoup. Selon l'animateur de France 2, les réseaux sociaux sont responsables de la vive polémique qui a suivi ses révélations sur la maladie de Michel Delpech. Et le présentateur de Vivement Dimanche s'en est fait l'écho dans sa dernière interview accordée à VSD.

L'animateur, qui a fêté l'an passé ses 50 ans de carrière à la télévision, explique: "C'est pour ça que je ne vais pas sur les réseaux sociaux, je m'en méfie beau­coup. Je me dis heureu­se­ment qu'Inter­net n'exis­tait pas sous l'Occu­pa­tion, les nazis auraient gagné du temps."

"Je regrette parce que ça a été mal compris."

En juin dernier, Michel Drucker avait confié au Parisien au sujet de Michel Delpech: "Il s'éteint doucement". L'animateur avait également rapporté les propos d'un médecin confiant que le chanteur ne serait "plus là en septembre" avant de révéler sur Europe 1 que l'artiste avait "une façon d'affronter la maladie qui était assez exemplaire." Des confidences intimes que Michel Drucker regrette un peu aujourd'hui.

Le présentateur de Vivement Dimanche avoue: "Je regrette parce que ça a été mal compris." Malgré tout, l'animateur assure que l'emballement médiatique autour de ses propos "a fait marrer" l'interprète de Quand j'étais chanteur et Pour un flirt qui lui a déclaré: "T'as vu, on n'a jamais autant parlé de moi ! C'est formi­dable, je suis toujours là!"

Mais avec le recul, Michel Drucker a toujours du mal à comprendre la polémique et trouve qu'on lui fait un faux procès. "Les jour­na­listes présents n'ont rien remarqué de parti­cu­lier. Ils ont même trouvé ça touchant, tout comme les gens de la profes­sion présents. C'est lui-même qui m'avait dit de le faire", a-t-il assuré.

Fabien Morin