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Michel Drucker estime que lui rendre un hommage national serait "grotesque"

Michel Drucker

Michel Drucker - François Lo Presti / AFP

L'animateur, qui envisage de faire de la télévision jusqu'à sa mort, refuse d'avoir un hommage national.

"Je suis la mère Lachaise du PAF." Depuis quelques années, Michel Drucker voit ses amis disparaître: présent à l'hommage national rendu à Johnny Hallyday en décembre 2017 à l'église de la Madeleine, il a également assisté à celui de Charles Aznavour le 5 octobre aux Invalides.

Interrogé sur la mort dans l'émission Buzz TV de TV Magazine, le présentateur de Vivement dimanche confie ne pas y penser: "Quand la mort frappera à ma porte, je n’ouvrirai pas. J’aimerais mourir comme Dalida, sur scène."

Quant à un hommage national, sa réponse est catégorique: "Non, ce serait grotesque. Je ne suis pas un grand Français comme l’ont été Simone Veil, Jean d’Ormesson et Charles Aznavour. Je suis un homme qui a fait la télévision mais la télévision ne fabrique pas des stars. Ce sont des fausses stars à la télé."

Animateur à 100 ans

Si Michel Drucker ne pense pas beaucoup à la mort, il croule sous les projets. Il espère toujours être animateur à 100 ans. Et il a déjà pensé à un concept d'émission:

"En France, aujourd’hui, il y a 20.000 centenaires, 14 millions de seniors qui représentent 14% de la population. Dans 30 ans, il y aura 22 millions de seniors, ce qui représentera 30% de la population. Moi, je veux représenter cette tranche de la population. Je m’imagine bien avec Jean-Pierre Foucault, revenir à la télévision dans une émission. On appellera ça Vivement sacrée soirée, ce sera en noir et blanc, on montrera que le jeunisme est démodé, on aura plein de sponsors, pour les prothèses auditives ou les baignoires à portes, David Guetta remixera André Claveau et Edith Piaf! On sera heureux et tous les seniors seront ravis de nous retrouver."

"Je parle sérieusement", précise Drucker. "Sauf si je tombe malade, j’aimerais bien faire à la télévision ce qu’Aznavour a fait sur scène."

Jérôme Lachasse