BFMTV
People

Michael Douglas nie une accusation d'agression sexuelle avant qu'elle ne sorte dans la presse

Michael Douglas en septembre 2017 à Los Angeles

Michael Douglas en septembre 2017 à Los Angeles - Kevin Winter - Getty Images North America - AFP

L'acteur américain, informé par le Hollywood Reporter, a pris les devants et donné sa propre version d'une agression sexuelle dont il a été accusé avant qu'elle ne soit publiée dans le magazine.

Inquiet à l'idée qu'on puisse le prendre pour un prédateur sexuel, Michael Douglas a pris les devant. L'acteur américain a confié au site spécialisé Deadline être accusé par une femme, qui travaillait pour son entreprise il y a 32 ans, de s'être masturbé devant elle. Et que ces allégations, qui devraient bientôt sortir dans la presse, étaient "un mensonge complet, une fabrication sans vérité ni de près ni de loin".

La star de 73 ans avait été alertée peu avant Noël. Contacté par le magazine The Hollywood Reporter qui souhaitait un commentaire sur l'affaire avant qu'elle ne soit publiée, le comédien s'est inquiété quand la revue lui a assuré que la victime présumée avait contacté plusieurs médias afin que l'histoire éclate rapidement au grand jour. Michael Douglas a alors préféré nié les faits auprès d'un autre média avant même que les allégations ne soit exposées au public.

"J'ai senti le besoin de prendre de l'avance", a confié l'acteur, qui a décrit son intervention comme un "récit préventif". 

Michael Douglas a expliqué qu'il avait eu le choix d'attendre qu'un "scoop" sorte à ce sujet et soit repris par tous les journaux et magazines, et de devoir alors essayer de se défendre. Mais il a préféré essayer "de partager avec le public un petit aperçu de mon histoire et de mes inquiétudes". 

"Mes enfants sont très en colère"

L'acteur, qui a certifié à Deadline ne "jamais avoir harcelé ni agressé cette femme ni aucune autre", dit avoir toujours été fier de sa réputation dans le milieu du cinéma et n'avoir "aucun squelette" dans son placard. "Cette histoire est extrêmement douloureuse", a-t-il ajouté, suggérant que son accusatrice était peut-être, 32 ans plus tard, agacée de ne pas avoir eu la carrière qu'elle désirait au sein de sa compagnie. Aujourd'hui devenue blogueuse, elle pourrait, selon lui, chercher à obtenir un contrat pour en faire un livre.

"Ce qui me fait le plus de mal, c'est que cela touche aussi ma femme [Catherine Zeta-Jones, NDLR] et mes enfants", a confié l'acteur. "Mes enfants sont très en colère.... Ils doivent aller à l'école avec la peur que soit publié un article sur moi, expliquant que je suis un agresseur sexuel. Ils sont terrifiés".

N.B.