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Melania Trump choque en posant en une du Vanity Fair mexicain

Melania Trump lors de l'investiture de son mari, Donald Trump, à Washington, le 20 janvier 2017.

Melania Trump lors de l'investiture de son mari, Donald Trump, à Washington, le 20 janvier 2017. - Saul Loeb - AFP

La femme de Donald Trump apparaît en couverture de l'édition mexicaine du Vanity Fair, attablée devant une assiette de bijoux. Un choix éditorial qui s'est attiré les foudres de nombreux lecteurs du magazine alors que la situation est particulièrement tendue entre le Mexique et les Etats-Unis.

En pleine crise diplomatique entre Washington et Mexico, l'édition mexicaine de Vanity Fair a mis à sa une Melania Trump, la femme du président américain, sur le point de déguster des diamants, s'attirant ainsi critiques et quolibets sur Internet.

Melania Trump, 46 ans, y apparaît toute vêtue de blanc, tirée à quatre épingles et souriante, attablée devant une assiette de bijoux dont elle enroule un collier sur une fourchette comme des spaghettis. Ces clichés sont signés du célèbre photographe Douglas Friedman.

Le choix de la version mexicaine de la revue américaine de mettre la première dame américaine en couverture au moment où son mari entend construire un mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique pour endiguer l'arrivée de migrants illégaux a été mal accueilli.

Vanity Fair défend son choix

"Merci @VanityFairMX de mettre Melania Trump en une. Grand exemple de sensibilité, d'empathie, de patriotisme et d'intelligence éditoriale", s'est moquée Denise Dresser, politologue et éditorialiste du journal mexicain Reforma, sur Twitter. D'autres internautes ont jugé ce choix "humiliant" et "de mauvais goût" au moment où Donald Trump ne cesse d'adresser critiques et menaces au Mexique.

"Non, il ne s'agit pas d'une histoire d'adulation", s'est défendu de son côté Vanity Fair Mexique sur son compte Twitter. Dans son reportage, Vanity Fair présente notamment la troisième épouse de Donald Trump et ancienne mannequin comme "timide, belle et prévenante".

Vanity Fair Mexique, lancé en avril 2015, avait déjà créé la polémique en mettant en avant l'actrice Angelica Rivera, femme du président mexicain Enrique Peña Nieto, à l'origine d'un scandale. Elle avait acquis une luxueuse demeure évaluée à plusieurs millions de dollars auprès d'une entreprise bénéficiaire de contrats publics.

Fabien Morin avec AFP