Kidnapping, larmes, sexisme... Madonna raconte son calvaire pour adopter ses enfants au Malawi

La star américaine de 59 ans s'est confiée sur son rôle de mère et les difficultés liées à l'adoption dans le dernier numéro du magazine américain People.

Star internationale peut-être, mais mère de famille aussi. Relativement discrète sur sa vie privée, Madonna ne s'épanche pas vraiment sur sa vie de famille avec ses enfants, se contentant seulement de temps en temps de partager une photo sur les réseaux sociaux. Mais pour le magazine People, la chanteuse de 59 ans a accepté de se livrer plus longuement, posant notamment fièrement avec ses quatre enfants adoptifs, David (11 ans), Mercy (11 ans) et ses jumelles Estere et Stella, âgées de 5 ans et qu'elle a accueillies en février dernier.

Celle que ses quatre enfants adoptifs surnomment affectueusement "Mambo" pose avec eux et évoque son statut de mère de famille ainsi que les difficultées rencontrées pour adopter au Malawi après les naissances de Lourdes et Rocco. Madonna se souvient notamment que la presse ne l'avait pas épargnée quand elle était revenue à Londres en 2008 avec son jeune fils David, gravement malade et adopté à l'orphelinat de Lilongwe.

"Tous les journaux m'ont dit que je l'avais kidnappé, se souvient-elle. Dans ma tête, je me disais: 'Attends un peu. Je suis en train de sauver la vie de quelqu'un. Pourquoi tout le monde me tombe dessus maintenant? J'ai tout fait dans les règles. J'étais au plus bas... Je pleurais avant de m'endormir".

"C'était compliqué, mais ça en valait la peine"

En raison de son divorce avec Guy Ritchie, l'adoption de Mercy James en 2009 fut également compliquée, les autorités du Malawie estimant qu'elle "n'était pas capable d'élever un enfant". "La façon dont j'ai été traitée - particulièrement sexiste - était ridicule", raconte Madonna, à qui la justice donnera finalement raison. "J'ai eu des moments difficiles, mais je suis une survivante".

En février dernier, Madonna a décidé d'adopter à nouveau deux enfants, les jumelles Estere et Stella, dont elle avaient fait connaissance deux ans et demi plus tôt à Home of Hope, toujours au Malawi. Là encore, le chemin fut compliqué, sa célébrité ne lui offrant aucun avantage ou quelconque passe-droit. "Parce que je suis une personnalité publique, les gens ne veulent pas qu'on croit qu'ils me donnent un traitement spécial, donc la route fut difficile". Et de conclure: "C'était compliqué, mais ça en valait la peine."

Fabien Morin