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Lorie Pester évoque son combat contre l'endométriose

Lorie Pester

Lorie Pester - Valery Hache / AFP

La chanteuse raconte comment Laëtitia Milot a été une aide précieuse dans son combat contre cette maladie grave.

Lorie Pester à cœur ouvert. La chanteuse, qui vient de publier le livre Les Choses de ma vie, a révélé fin septembre son combat contre l'endométriose à Konbini. Depuis, la star de Demain nous appartient multiplie les interviews pour évoquer cette maladie grave qu'elle a découverte après une grosse extra-utérine:

"J'ai énormément paniqué", raconte-t-elle à PurePeople. "J'ai fait ce qu'il ne fallait pas faire, je suis allée sur internet. Et il y a beaucoup de choses, parfois n'importe quoi. En plus, chaque cas est différent, donc c'est difficile de savoir où se situer." Sa rencontre avec Laëtitia Milot a été déterminante dans son combat contre l'endométriose. Elle a été sa guide dans cette épreuve: 

"On est souvent en contact, je sais qu’elle va me dire ce qu’elle en a pensé. J’ai eu la chance de la rencontrer sur mon chemin", confie Lorie Pester à Ouest France. "La vie est bien faite, j’étais perdue et je l’ai croisée, j’ai eu la force de lui parler mon endométriose. Elle m’a tout de suite dirigée vers les bonnes personnes et a su avoir les bons mots pour me rassurer."

"Je devais planifier mon agenda en fonction de mes douleurs"

Dans une interview accordée à Téléstar, la chanteuse a également indiqué qu'elle avait vécu "l'enfer" et qu'elle a depuis subi des opérations pour que les douleurs liées à la maladie cessent: "Ça m'a sauvée aussi car des nodules allaient attaquer certains organes. Si je n'avais pas été opérée en urgence, ça aurait pu être très grave", assure-t-elle, avant d'ajouter: 

"Quand j'étais en tournée, je prenais des antidouleurs pour tout supporter. Les dernières années, je devais planifier mon agenda en fonction de mes douleurs. J'avais mal trois semaines sur quatre. Je m'étais habituée à la douleur, et le jour où j'ai reçu un traitement, ça a tout changé."

Lorie Pester, qui espère avoir des enfants, a fait congeler ses ovocytes en Espagne. "Je dois recommencer car on n'a pas pu m'en congeler assez à cause de mon traitement. Mais je voudrais surtout avoir un enfant naturellement. Et pour cela, il faut que j'arrête mon traitement sur un temps donné. Une fois, le traitement arrêté, je n'aurai que trois mois pour tenter d'avoir un enfant", dit-elle en concédant "que l'adoption peut aussi être une solution".

Jérôme Lachasse