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Les enfants de Johnny Cash "dégoûtés" de voir son image utilisée par des néo-nazis

Johnny Cash en 1999 à New York

Johnny Cash en 1999 à New York - Scott Gries - Getty Images North America - AFP

Les enfants du chanteur de country, mort en 2003, ont demandé à ce que son nom "reste loin de toute idéologie destructrice et haineuse".

Les enfants de la légende de la musique country Johnny Cash se sont dits jeudi "dégoûtés" de voir l'image de leur père utilisée par un militant néo-nazi.

"Nous avons été alertés (de l'existence) d'une vidéo dans laquelle un jeune homme de Charlottesville, néo-nazi auto-proclamé, crachait sa haine. Il portait un tee-shirt au nom de Johnny Cash, notre père, et nous avons été dégoûtés par cette association", ont écrit les cinq enfants du chanteur décédé en 2003 dans un message posté sur Facebook par l'un d'entre eux, Rosanne Cash.

"Il aurait été horrifié"

"Pacifisme et patriotisme inclusif étaient deux des traits essentiels" du chanteur de I Walk the Line ou Ring of Fire, ont ainsi souligné Rosanne Cash, elle aussi chanteuse de country, et ses soeurs Kathy, Cindy et Tara ainsi que leur frère John Carter.

"Il aurait été horrifié à la simple utilisation de son nom ou de son image pour une idée ou une cause fondée sur la persécution et la haine", ont-ils ajouté. "Nous demandons à ce que le nom Cash reste loin de toute idéologie destructrice et haineuse".

Ce message est diffusé sur fond de profond malaise après les violences entre néo-nazis et contre-manifestants le week-end dernier à Charlottesville, en Virginie. Une voiture bélier conduite par un sympathisant néo-nazi a fait un mort et 19 blessés.

Le président Donald Trump a été vivement critiqué pour avoir imputé ces violences aux militants d'extrême droite et aux contre-manifestants, qu'il a renvoyés dos-à-dos. Pour sa cérémonie d'investiture en janvier, le magnat de l'immobilier, honni par une grande partie du monde du divertissement, avait finalement recruté comme principales stars deux chanteurs de country, Toby Keith et Lee Greenwood.

Nawal Bonnefoy avec AFP