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Le rockeur Alice Cooper se lance dans la course à la Maison Blanche

Alice Cooper sur scène le 11 juin 2016

Alice Cooper sur scène le 11 juin 2016 - Hebert P. Oczeret - APA - AFP

Le hard-rockeur américain a annoncé ce lundi qu'il se présentait à la présidentielle américaine, et a présenté son excentrique programme sur son site internet.

Ils n'ont qu'à bien se tenir. La démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump affichant des taux d'opinions défavorables élevés, une nouvelle option s'offre désormais aux électeurs américains pour la présidentielle: le hard-rockeur Alice Cooper.

Le chanteur excentrique américain de 68 ans a annoncé ce lundi qu'il se lançait officiellement dans la course à la Maison Blanche pour l'élection du 8 novembre, avec le slogan: 

"Un homme perturbé pour une époque perturbée."

Un billet de 50 dollars à l'effigie de Groucho Marx

Mais le site internet consacré à sa campagne montre qu'il est assez conscient du peu de chances que son projet se concrétise. Ainsi, il plaide pour l'ajout au célèbre Mont Rushmore (où la falaise a été sculptée des visages de quatre anciens présidents sur 18 mètres de hauteur) du visage de Lemmy Kilmister, l'ancien leader du groupe britannique Mötörhead décédé d'un cancer fin 2015.

Ou encore pour que le billet de 50 dollars porte l'effigie du comédien Groucho Marx, remplaçant le président Ulysses S. Grant. Et pour que celui de 20 livres (il est particulièrement populaire au Royaume-Uni) rende hommage au comique Peter Sellers.

Ne pas mélanger rock et politique

La campagne du musicien, qui cerne ses yeux bleu clair d'un épais maquillage noir sur un visage blanc fantomatique, consiste pour l'essentiel à ce stade à vendre des produits et à rééditer sa chanson de 1972 intitulée Elected. Ce hit sorti pendant la campagne de réélection réussie de Richard Nixon s'achève par le vers "Tout le monde a des problèmes/Et personnellement, je m'en fiche".

Alice Cooper, connu pour des titres comme I'm EighteenSchool's Out et No More Mr. Nice Guy, s'est décrit dans le passé comme apolitique. Néanmoins, en 2004, il avait laissé entrevoir des sympathies pour le parti républicain lorsqu'il avait critiqué les musiciens faisant campagne en faveur du démocrate John Kerry, opposé au républicain George W. Bush. Selon lui, il ne fallait pas mélanger rock et politique.

N.B. avec AFP