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Le récit poignant de Jimmy Kimmel sur l'opération à cœur ouvert de son bébé

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L'animateur vedette de la chaîne NBC a raconté lundi l'émouvante histoire de son bébé, né la semaine dernière avec une malformation cardiaque. Et livré un vibrant plaidoyer pour un système universel de santé.

Il y avait plus de sanglots que de rires dans le traditionnel monologue de Jimmy Kimmel, lors de son late show, lundi. L'animateur qui présentait les Oscars en février dernier a raconté, très ému, la naissance de son fils, le 21 avril dernier.

Une naissance facile, mais qu'un problème cardiaque détecté par une infirmière, a fait basculer dans l'angoisse et l'incertitude. Le nourrisson souffrait d'une malformation cardiaque et a dû être opéré à cœur ouvert. A l'issue de l'émouvant récit de cette épreuve à l'issue heureuse, l'animateur a livré un vibrant plaidoyer pour une couverture santé pour tous, et critiqué la politique de Donald Trump.

"Aucun parent ne devrait se demander s'il peut se permettre de sauver son enfant"

"Le mois dernier, le président Trump a proposé une coupe de six milliards de dollars dans le budget du ministère de la Santé", a évoqué l'animateur, à la fin de son récit. "Heureusement, le Congrès vient de décider de ne pas le faire mais plutôt d'augmenter ce budget de deux milliards. Plus de 40% de la population aurait été affectée par de telles réductions. (...) Nous avons été élevés avec l'idée qu'on vit dans le plus grand pays du monde. Mais jusqu'à récemment, des millions d'entre nous n'avaient pas accès à une couverture maladie (avant l'instauration de l'Obamacare, NDLR). (...) Si votre bébé est en train de mourir et qu'on peut le sauver, le montant de vos revenus ne devrait pas avoir d'importance. Aucun parent ne devrait se demander s'il peut se permettre de sauver son enfant. Pas ici", a-t-il conclu, en larmes.

Donald Trump rêve d'abroger l'Obamacare et de le remplacer par son propre plan, nommé Trumpcare, qui impliquerait qu'au moins 24 millions d'Américains perdent leur couverture santé. Cette mesure, une promesse-phare de son programme, a néanmoins été retirée le 24 mars dernier, faute de majorité.
Magali Rangin