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Le rappeur Kalash porte plainte pour violences policières après son arrestation

L'arrestation de Kalash

L'arrestation de Kalash - Capture d'écran YouTube

L'avocat de Kalash, Me Eddy Arneton dénonce "un usage disproportionné de la force" par les fonctionnaires de police.

Plusieurs jours après son arrestation musclée sur les Champs-Elysées, le rappeur Kalash a décidé de porter "plainte pour violences par personnes dépositaires de l'autorité publique".

Dans un texte publié sur la page Twitter de l'artiste, son avocat Me Eddy Arneton dénonce "un usage disproportionné de la force" par les fonctionnaires de police.

Il affirme également qu'ils "ont envenimé la situation en faisant subir à [son] client des violences illégitimes lui causant des préjudices physiques: deux dents et le nez fracturés."

Kalash "réserve ses explications à la justice"

L'artiste DJ Ken, présent le soir de l'arrestation de Kalash, a lui aussi "subi des violences policières lui ayant causé une blessure à l'œil", peut-on lire dans le texte, qui précise que la manager du rappeur a "fait l'objet d'injures".

Selon, Me Arneton, le rappeur, qui a été arrêté après avoir embouti plusieurs voitures sur les Champs-Elysées, n'est pas coupable d'un délit de fuite, contrairement à ce qui a pu être écrit dans les médias. Kalash, qui a été placé en garde en vue le 17 mars dernier, a été libéré et "réserve ses explications à la justice".

Le rappeur a déjà été mis en examen en 2014 après avoir agressé des policiers avec un autre rappeur, Admiral T. Il a aussi été condamné à six mois de prison avec sursis pour détention d'arme en 2016. Connu pour son titre Bando, il a partagé samedi soir la scène de l’AccorHotels Arena avec Drake.

Jérôme Lachasse