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La rappeuse Azealia Banks s'excuse pour ses propos racistes

Azealia Banks, le 17 avril 2015

Azealia Banks, le 17 avril 2015 - Karl Walter - Getty - AFP

L'artiste de 24 ans s'en était pris à Zayn Malik, ex-membre du groupe One Direction, via des messages racistes et islamophobes publiés sur le réseau social Twitter la semaine dernière.

La rappeuse américaine Azealia Banks, habituée des polémiques, s'est excusée samedi pour ses messages racistes et islamophobes adressés à Zayn Malik, ancien membre du boys band One Direction, qui lui ont valu la suspension de son compte Twitter.

L'artiste new-yorkaise connue pour ses punchlines lancées sur internet, pour lesquels elle exprime rarement des remords, a adressé "ses sincères excuses au monde", dans un message publié sur le réseau social de photos Instagram, où son compte reste actif.

"Utiliser des insultes/stéréotypes racistes/sexuels dans le but de faire rire ou dénigrer quelqu'un ou un groupe n'est ni juste ni drôle pour personne", a-t-elle ajouté sans jamais nommer Zayn Malik. "En laissant ma colère prendre le dessus, j'ai réussi à insulter des millions de personnes sans raison. Et pour cela je m'excuse profondément".

La jeune femme afro-américaine de 24 ans s'était lancée dans une diatribe mardi soir contre le musicien britannique aux origines pakistanaises et qui fait désormais carrière en solo sous le nom de "Zayn".

"Quand toute ta famille au sens large aura été éliminée par les bons vieux Etats-Unis d'Amérique, est-ce que tu essaieras encore d'agir comme un garçon blanc qui veut se faire passer pour un Noir?", avait-t-elle lâché dans un de ces nombreux messages agressifs, où elle reproche notamment au chanteur de la plagier.

Le compte @AZEALIABANKS est depuis suspendu et renvoie à une liste des conditions d'usage de Twitter, qui proscrit notamment "les tweets et comportements injurieux".

Azealia Banks, surtout connue pour son titre "212" (2011) dont le clip comptabilise plus de 100 millions de vues sur YouTube, s'était déjà fait remarquer en attaquant la rappeuse australienne Iggy Azalea.

Elle avait aussi appelé sur Twitter à brûler les maisons de descendants de marchands d'esclaves ou avait apporté son soutien à Donald Trump, affirmant que le candidat républicain ferait un bon président car "il est aussi diabolique que le sont les Etats-Unis".

R.I avec AFP