BFMTV
People

La rappeuse Azealia Banks bannie de Twitter après des propos racistes contre Zayn Malik

Azealia Banks en concert à New York en 2013

Azealia Banks en concert à New York en 2013 - Ilya S. Savenok - Getty Images North America - AFP

Azealia Banks, habituée des polémiques, a vu son compte Twitter suspendu ce jeudi 12 mai après une série de messages racistes et islamophobes adressés à Zayn Malik, ancien membre du boys band One Direction.

L'artiste new-yorkaise connue pour ses attaques acerbes lancées sur internet, avait annoncé en mars qu'elle quittait le monde "répugnant" des réseaux sociaux. Mais le répit n'a été que de courte durée, et la jeune femme de 24 ans s'est lancée dans une diatribe mardi soir contre le musicien britannique aux origines pakistanaises et qui fait désormais carrière en solo sous le nom de "Zayn". 

Tweets et comportements injurieux

"Quand toute ta famille au sens large aura été éliminée par les bons vieux Etats-Unis d'Amérique, est-ce que tu essaieras encore d'agir comme un garçon blanc qui veut se faire passer pour un Noir?", a-t-elle lâché dans un de ces nombreux messages agressifs, où elle reproche notamment au chanteur de la plagier.

Le compte @AZEALIABANKS est désormais suspendu et renvoie à une liste des conditions d'usage de Twitter, qui proscrit notamment "les tweets et comportements injurieux". De nombreux membres du réseau social, où les échanges peuvent pourtant être vifs, ont réclamé la suspension du compte de la rappeuse et un festival londonien "Rinse/Born & Bred" a annulé sa venue le mois prochain.

Azealia Banks, surtout connue pour son titre 212 (2011) dont le clip comptabilise plus de 100 millions de vues sur YouTube, s'était déjà fait remarquer en attaquant la rappeuse australienne Iggy Azalea. Elle avait aussi appelé sur Twitter à brûler les maisons de descendants de marchands d'esclaves ou avait apporté son soutien à Donald Trump, affirmant que le candidat républicain ferait un bon président car "il est aussi diabolique que le sont les Etats-Unis".

F.M. avec AFP