La Mercedes criblée de balles de Claude François vendue 97.500 euros aux enchères

La célèbre Mercedes de Claude a trouvé un nouvel acquéreur lors d'une vente organisée par la maison d'enchères Bonhams France dans la cour des Grandes Ecuries du domaine de Chantilly.

La voiture que Claude François conduisait lorsqu'il fut victime d'un attentat par balles, en juin 1977, a été vendue 97.500 euros (frais inclus), samedi à Chantilly, lors d'enchères où une trentaine d'automobiles d'exception étaient proposées.

L'identité de l'acquéreur de la Mercedes de Claude François n'a pas été communiquée "mais il s'agit d'un Européen, qui n'est pas Français", a précisé à l'AFP la maison Bonhams qui n'avait pas souhaité donner une estimation du véhicule.

La voiture du chanteur, décédé en mars 1978, est une Mercedes 450 SEL 6.9 bleu marine faisant partie d'un lot de huit véhicules de la collection de l'homme d'affaires Alain Dominique Perrin.

Le 26 juin 1977, "Cloclo", alors au sommet de sa gloire, est au volant de la voiture, avec quatre amis à bord, lorsqu'il est pris en chasse par des voyous armés, "probablement agacés par le fait qu'il ne se laisse pas dépasser tout en roulant à vitesse modérée", raconte Bonhams dans un communiqué. Les occupants du second véhicule ouvrent le feu et touchent à sept reprises la Mercedes, sans faire de blessés.

Des véhicules vendus à prix d'or

Ami proche de Claude François, Alain Dominique Perrin était devenu, à la mort du chanteur, son exécuteur testamentaire. Son ex-épouse, Marie-Thérèse Dehaeze, a été l'attachée de presse de la star pendant trois ans jusqu'à son tragique accident mortel, le samedi 11 mars 1978.

Parmi les autres voitures mises à l'encan samedi figurait une trentaine de véhicules d'exception, dont une dizaine de modèles rares. Tous n'ont pas trouvé acquéreur, a-t-on précisé chez Bonhams. Un modèle rare de Maserati Boomerang, de 1972, a été adjugé à près de 3,3 millions d'euros. 

Tous les véhicules, vendus ou invendus, resteront exposés, dimanche, à Chantilly où se tiendra un concours d'élégance.

Nawal Bonnefoy avec AFP