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L'Espagnole ayant fait exhumer Dali n'est pas sa fille selon les tests ADN

Le peintre espagnol Salvador Dali, le 13 décembre 1972 à Paris

Le peintre espagnol Salvador Dali, le 13 décembre 1972 à Paris - Le peintre espagnol Salvador Dali, le 13 décembre 1972 à Paris.

L'Espagnole de 62 ans qui voulait être reconnue comme la fille du célébrissime peintre surréaliste Salvador Dali n'est pas son enfant, a annoncé ce mercredi 5 septembre la Fondation Dali, un mois et demi après l'exhumation des restes de l'artiste.

"Les tests ADN démontrent que Pilar Abel n'est pas la fille de Dali (...) il n'y a pas de relation de parenté entre eux", a écrit la Fondation dans un communiqué, à propos de Pilar Abel, une cartomancienne de la ville de Gérone en Catalogne qui tentait de faire valoir devant la justice que l'artiste était son père biologique.

La fin d'une "polémique absurde et artificielle"

Pilar Abel assurait lutter depuis dix ans pour obtenir cette reconnaissance et avoir déjà réalisé trois tests ADN, dont les résultats ne lui sont pas parvenus. La voyante prétendait que sa mère, une employée de maison, avait rencontré Dali chez des amis du peintre à Cadaquès et qu'elle était née de leur brève liaison.

Si les tests avaient prouvé sa filiation, elle pouvait réclamer sa part de l'héritage de Dali, au minimun 25% selon son avocat, bien qu'elle martelait mener ces procédures avant tout pour "connaître (s)on identité". Mais "il n'y a pas de relation de parenté entre eux", a conclu la fondation Dali, qui "se réjouit que cette décision mette fin à une polémique absurde et artificielle et que la figure de Salvador Dali soit définitivement exclue de prétentions totalement infondées".

F.M. avec AFP