Keira Knightley attaque Kate Middleton, offrant une image si pimpante après ses accouchements

La comédienne britannique fustige dans un essai féministe, la duchesse de Cambridge, apparue quelques heures après son accouchement, fraîche et apprêtée.

L'actrice britannique Keira Knightley, mère d'une petite fille née en 2015, évoque son accouchement dans un essai féministe, intitulé Le Sexe faible, tiré de la collection Les féministes ne portent pas de rose et autres mensonges. Elle y fustige Kate Middleton, apparue fraîche et pimpante devant les photographes, quelques heures à peine après chacun de ses accouchements. Loin de l'image glamour qu'a pu donner l'épouse du prince William, l'actrice de Pirates des Caraïbes décrit la réalité d'un accouchement de façon très crue.

"Mon vagin s'est déchiré. Tu es sortie avec tes yeux ouverts. Les bras tendus. (...) Je me souviens de la merde, du vomi, du sang, des points de suture. Je me souviens de mon champ de bataille. Ton champ de bataille et ta vie palpitante. Survivante. Et je suis le sexe faible? Et tu es le sexe faible?", écrit Keira Knightley.

"Nos seins qui perdent du lait"

Puis, apostrophant la duchesse de Cambridge, qui a accouché de son deuxième enfant, la princesse Charlotte, quelques semaines avant elle, la comédienne poursuit:

"Cache. Cache notre corps fendu, nos seins qui perdent du lait, nos hormones qui font rage. Sois belle. Sois stylée, ne montre pas le champ de bataille, Kate. Sept heures après ton combat contre la vie et la mort, sept heures après que ton corps se soit déchiré et qu'une vie sanglante et hurlante en soit sortie. Ne montre pas. Ne dis pas. Reste debout là avec ta fille et sois immortalisée par un groupe de photographes masculins."

Dans cette même collection, l'actrice Gemma Aterton, fugace James Bond girl dans Quantum of Solace, critiquait, elle le sexisme du film. "Les femmes qui montent dans une chambre d'hôtel et couchent avec lui meurent généralement de façon horrible, mais emblématique". Une règle à laquelle son personnage ne dérogeait pas.

Magali Rangin