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Karine Le Marchand quitte Twitter, devenu un "déversoir de haine"

Karine Le Marchand à Paris en 2012

Karine Le Marchand à Paris en 2012 - Thomas Samson - AFP

La présentatrice, dont les tweets ont fait l'objet de plusieurs controverses ces derniers temps, a décidé d'abandonner le réseau social.

Karine Le Marchand ne tweetera plus. La présentatrice-star de L'Amour est dans le pré a publié ce lundi un communiqué sur le réseau social, annonçant qu'elle le quittait "à regret". Une décision qui fait suite à plusieurs controverses autour de ses messages postés sur le site de micro-blogging.

"Twitter aujourd'hui est devenu un tel déversoir de haine que je n'ai plus de plaisir à communiquer. Les ultras de tous poils, insultants, capables de vouloir la mort de celui qui ne pense pas comme eux (tout en brandissant l'étendard de la tolérance), rendent ce lien impossible", explique-t-elle notamment. 

D'une polémique à l'autre

Ce départ-surprise intervient après que l'animatrice a provoqué plusieurs controverses ces dernières semaines, s'attirant les foudres de certains internautes. La semaine dernière, c'est son tweet sur la Journée des droits des femmes qui a provoqué l'ire de plusieurs utilisateurs de Twitter. En choisissant de saluer les hommes lors de cette journée dédiée à la promotion de la lutte pour les droits des femmes et l'égalité entre les sexes, Karine Le Marchand n'a pas fait l'unanimité. "Elle affirme juste que les femmes ne sont rien sans les hommes", estimait alors une internaute. 

En janvier dernier, c'étaient ses propos clichés sur la communauté homosexuelle dans L'Amour est dans le pré qui lui attiraient de nouveaux tweets incendiaires, comme le détaillait Voici. Et en novembre, Gala rapportait comment une approximation juridique sur le consentement, tweetée en plein scandale Weinstein, avait agacé le réseau social. 

Dans son communiqué, Karine Le Marchand évoque également les réactions occasionnées par sa relation supposée avec Joey Starr: "Je ne subirai pas le fiel de ceux qui se permettent de me dire si la personne que j'aime est un homme bien ou pas. À mon âge je suis capable de discernement" (...)".

Inquiète de voir que "certains se permettent de nous enjoindre de 'retirer notre tweet'", elle conclut en donnant rendez-vous "à ceux qui souhaitent la suivre sur Instagram", réseau qu'elle juge "plus bienveillant, plus joyeux et moins dépressif". 

B.P.