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JoeyStarr étrille Jean-Luc Mélenchon qui "ne pense qu'à sa gueule"

Joey Starr sur France Inter, jeudi 23 novembre

Joey Starr sur France Inter, jeudi 23 novembre - Capture d'écran Dailymotion - France Inter

Invité de France Inter ce jeudi, le rappeur a fait part de sa méfiance envers la classe politique, notamment concernant le leader de La France Insoumise.

À 50 ans, JoeyStarr n'a rien perdu de son franc-parler. Le rappeur, producteur et acteur était l'invité de Léa Salamé ce jeudi 23 novembre sur France Inter pour promouvoir son livre Le Monde de demain (Cherche Midi), écrit avec Philippe Manoeuvre. Interrogé au sujet de sa vision de la société d'aujourd'hui, l'ancienne figure de NTM n'a pas été tendre avec la classe politique, notamment Jean-Luc Mélenchon.

Au cours de l'interview, Léa Salamé a cité JoeyStarr, selon qui "la gauche n'existe plus". Ce à quoi l'artiste a répondu:

"C'est quoi la gauche? C'est... Comment il s'appelle... Celui qui se prend pour Georges Marchais?", dénigrant ainsi Jean-Luc Mélenchon face à l'ancien secrétaire général du Parti communiste français.

"Mélenchon, il me fait peur aussi", a poursuivi l'acteur de Polisse. "Parce que pareil quoi, je sais pas, il a l'aura de quelqu'un qui ne pense qu'à sa gueule (...) J'en suis même persuadé."

Les politiques, des "managers"

Interrogé par Léa Salamé sur une autre de ses citations, dans laquelle il estime qu'Emmanuel Macron n'est "pas un président" mais un "chef d'entreprise", JoeyStarr s'en est pris aux représentants politiques dans leur globalité. Le rappeur évoque d'anciens discours de l'Assemblée nationale, qu'il reprend dans le spectacle Éloquence à l'Assemblée.

"Ces gens s'inscrivent comme des citoyens, des gens qui arrivaient et qui posaient leurs couilles sur la table et qui, en plus, avaient une connaissance du passé pour nous expliquer des choses, pour pouvoir nous faire tabler sur l'avenir. Aujourd'hui, nos énarques, c'est tous des managers."

"Normalement, t'es la pour bosser pour les autres", a-t-il poursuivi. "(Aujourd'hui) on a des carriéristes, des managers et ainsi de suite."

B.P.