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Jim Carrey accusé d'avoir facilité la mort de son ex-petite amie

Jim Carrey à l'avant-première de Dumb et Dumber 2, le 20 novembre 2014

Jim Carrey à l'avant-première de Dumb et Dumber 2, le 20 novembre 2014 - Justin Tallis - AFP

Une plainte, rendue publique ce lundi, a été déposée contre le célèbre acteur canadien, accusé d'avoir acheté sous un faux nom des médicaments, sans ordonnance, à son ex-petite amie Cathriona White. En dépression depuis leur rupture, cette dernière avait succombé à une overdose.

C'est un drame qui avait jeté une ombre sur l'un des acteurs comiques les plus populaires de la planète. Les révélations de ce lundi, à prendre avec beaucoup de précaution, pourraient aggraver son cas. Près d'un an jour pour jour après le suicide de son ex-petite amie Cathriona White, dont il venait de se séparer, Jim Carrey est aujourd'hui accusé par Mark Burton, le mari de la défunte - dont il était séparé mais pas divorcé - d'avoir facilité le décès de cette dernière. Puis d'avoir essayé de masquer sa responsabilité. 

Selon une plainte déposée auprès de la Cour d'Etat de Californie, et rendue publique ce lundi par l'avocat Daniel Wallach sur twitter, Jim Carrey aurait tout d'abord joué "de sa notoriété et de sa richesse" pour se procurer sous un faux nom des médicaments, qu’il fournissait ensuite à son ex-petite amie, morte d'une overdose le 24 septembre 2015.

"Durant l’enquête sur la mort (de Cathriona White, ndlr), le médecin légiste a déterminé que les médicaments avaient été obtenus par Jim Carrey sous un faux nom - 'Arthur King'. Le médecin légiste a aussi ajouté que les médicaments ayant causé la mort de Cathriona White venait de trois boîtes trouvées près du corps et portant le nom 'Arthur King'", explique le procès verbal.

Souffrant de dépression depuis plusieurs années, la jeune femme irlandaise avait déjà tenté de mettre fin à ses jours, en 2012, en ingurgitant trop de médicaments.

Une surveillance constante

La plainte ne s'arrête pas là. Si certains points soulevés sont troublants, d'autres sont plus difficiles à apprécier. Ainsi, l'acteur de Dumb & Dumber, est accusé de s'être montré "obsédé et manipulateur" envers son ex-petite amie, au point d'avoir installé un système de surveillance dans une maison que fréquentait encore Cathriona White, après leur séparation. Précisément celle dans laquelle elle sera retrouvée sans vie, plusieurs jours après avoir commis son suicide.

De facto, croit savoir le plaignant, Jim Carrey aurait été en mesure d'alerter les autorités à temps au moment de l’overdose de la jeune femme, puisqu'il aurait surveillé tous ses faits et gestes dans sa résidence.

Et un sms prétexte?

Dans la même veine, l'humoriste aurait également cherché à couvrir ses traces, en envoyant un SMS à Cathriona White le 27 septembre 2015, alors qu'elle était déjà morte. Dans le message, il lui demande "où se trouvent ses anti-douleurs pour le dos" qu'il n'aurait pas retrouvé pour ainsi insinuer que l'Irlandaise aurait pris ses médicaments sans qu'il n'en ait connaissance.

"En réalité, Jim Carrey savait très bien qu'il avait volontairement et illégalement fourni et prescrit des médicaments frauduleusement obtenus à White les jours avant (son overdose, ndlr)", accuse encore le plaignant.

Depuis ce dépôt de plainte, ni l'acteur canadien, ni son avocat, ne se sont exprimés. Contacté par E!News, l'avocat du plaignant a fait part de toute sa détermination. "Nous allons appeler le procureur de Los Angeles pour qu'il ouvre une enquête sur le rôle de Monsieur Carrey dans la mort de Madame White", a déclaré Me Michael Avenatti. "Nous nous réjouissons de faire toute la lumière sur les preuves et les faits appuyant nos allégations", a-t-il ensuite conclu.

F. H. et Jé. M.