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James Franco effacé de la couverture de Vanity Fair après les accusations d'agressions sexuelles

L'acteur James Franco, le 6 janvier 2018 aux Baftas

L'acteur James Franco, le 6 janvier 2018 aux Baftas - Chris Delmas - AFP

Selon le Hollywood Reporter, l'acteur aurait dû apparaître sur la couverture-événement de Vanity Fair. Mais, à cause des accusations qui pèsent sur lui, le magazine a pris la décision de le retirer du résultat final.

L'élaboration du dernier numéro de Vanity Fair US aura été particulièrement laborieuse. En plus d'une maladresse sur photoshop, qui a multiplié les jambes de Reese Witherspoon et les bras d'Oprah Winfrey, les éditeurs ont dû effacer numériquement l'une des célébrités initialement prévues. D'après le Hollywood Reporter, James Franco aurait dû faire partie des stars retenues pour cette édition avant que les accusations ne commencent à pleuvoir sur l'acteur. 

"Nous avons pris la décision de ne pas inclure James Franco (sur la couverture) après avoir pris connaissance des allégations de comportement inapproprié dont il fait l'objet", a déclaré un porte-parole de Vanity Fair au Hollywood Reporter

James Franco aurait accordé une interview et posé pour cette couverture. Le magazine détaille que Vanity Fair a l'habitude de photographier ses sujets par petits groupes avant de les rassembler numériquement; de fait, l'éviction de l'acteur n'a pas nécessité un shooting supplémentaire. 

D'une victoire à la débâcle

Depuis quelques semaines, James Franco se retrouve à son tour au coeur de la libération de la parole des femmes, encouragée par le mouvement #MeToo depuis les révélations de l'affaire Weinstein. Tout a commencé au lendemain des Golden Globes, le 7 janvier dernier. Le comédien, qui y a été sacré Meilleur acteur, arborait un pin's Time's Up (le projet anti-harcèlement lancé par des célébrités). 

Un accessoire qui n'a pas plu à une jeune femme, Violet Paley. Cette dernière l'a accusé sur Twitter d'avoir tenté de la forcer à lui faire une fellation et d'avoir essayé d'attirer une mineure de 17 ans dans son hôtel. D'autres se sont jointes à ce message et, quelques jours plus tard, elles étaient cinq à faire état de comportements inappropriés de l'acteur dans les colonnes du Los Angeles Times. L'acteur a nié les accusations proférées sur Twitter sur plusieurs plateaux de télévision.

B.P.