Star Academy: convoquée devant le tribunal, Hoda Sanz fait faux bond

Accusée d'avoir abusé de la faiblesse d'un couple d'octogénaires qui l'employait, l'ex chanteuse de la Star Academy ne s'est pas présentée devant la cour d'appel.

Hoda Sanz est introuvable. Ce mercredi 16 septembre, La Dépêche du Midi rapporte que l'ex-candidate du télé-crochet de TF1, Star Academy, ne s'est pas présentée mardi, devant la cour d'appel de Toulouse.

La jeune femme de 36 ans était jugée pour abus de faiblesse sur un couple d'octogénaires qui l'employait. Elle était accusée de "vols facilités par la circonstance d’extrême vulnérabilité de ses victimes" et "d’usage de chèques contrefaits ou falsifiés" pour des faits s'étendant d'avril 2011 à septembre 2013. 

"Chargée de la toilette du Monsieur et de la gestion du courrier, elle avait peu à peu gagné la confiance de la famille et s'était notamment fait établir deux chèques de 15.000 euros et 6 000 euros. Elle aurait également profité de la carte bancaire du couple pour régler divers achats", relatent nos confrères.

"Aujourd'hui, on n'a aucune nouvelle"

Alors que les victimes se sont présentées malgré l'état de santé fragile de l'octogénaire, Hoda Sanz, elle, n'a pas pris la peine de faire le déplacement. Un représentant de ses avocats a indiqué être sans nouvelle de la chanteuse. "Il est regrettable que Madame ne nous ait pas fait l'honneur de sa présence alors qu'en première instance, elle n'hésitait pas à se répandre dans la presse people. Aujourd'hui, on n'a aucune nouvelle et encore moins pour rembourser", a déploré Me Caroline Marty-Daudibertières, pour la partie civile.

L'avocat général a requis la confirmation du jugement prononcé en première instance en janvier dernier, soit 18 mois de prison avec sursis, mise à l'épreuve et l'obligation d'indemniser ses victimes. 

De son côté, la partie civile a réclamé 27 693,20 euros de préjudice matériel et 5 000 euros de préjudice moral. Le jugement a été mis en délibéré au 13 octobre prochain. Si Hoda Sanz ne se présente pas rapidement et que la condamnation est validée, la Toulousaine pourrait encourir de la prison ferme.

R.I