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Illucity, le plus grand parc de réalité virtuelle d'Europe, ouvre ses portes à Paris

Illucity

Illucity - Buzzman Productman

Plus grand parc de réalité virtuelle en Europe, ce lieu de 1000 m2 propose au public une multitude d'expériences: une expérience en d'hyper-réalité, quatre escape games en VR différents, des jeux d’arcade en solo.

A Paris, non loin de la Cité des Sciences, Illucity, la cité des illusions, a ouvert ses portes mercredi 12 décembre. Plus grand parc de réalité virtuelle en Europe, ce lieu de 1000 m2 propose au public une multitude d'expériences: une expérience en d'hyper-réalité, quatre escape games en VR différents, des jeux d’arcade en solo.

Parmi les jeux proposés: Eclipse, un jeu de SF, La Malédiction du Corsaire, un jeu qui devrait sortir à toute la famille, et aussi un escape game Assassin’s Creed. A l'occasion de l'ouverture, Nathan Reznik, directeur Général d'Illucity, revient sur la création de ce lieu unique en Europe.

illucity
illucity © Buzzman Productman

Comment est né ce projet?

Le groupe Ymagis, pour lequel je travaille, s’est penché il y a deux ans sur la réalité virtuelle. On s’est rendu compte que la vente des casques auprès des particuliers n’étaient pas aussi importantes que ce qu’on avait prédit à l’époque. Ce qui est normal. En parallèle, on a constaté que des lieux dédiés à la réalité virtuelle ont commencé à se créer. On a vu qu’il y avait un public très réceptif. En attendant d’être équipé, les gens sont prêts à se déplacer. On a regardé ce marché pour savoir comment diversifier nos activités. On s’est rendu compte qu’il manquait un métier, celui d’exploitant de centre de loisirs dédié à la réalité virtuelle. D’où l’idée de ce réseau de parcs d’aventure.

L’idée de mêler la réalité virtuelle à l’escape game s’est imposée naturellement?

C’est au fur et à mesure de la réflexion. On a étudié le type de contenu qu’il existe. On en a dénombré quatre. L’escape game s’est imposé, car on a observé qu’il y avait un vrai succès en Europe et dans le monde. Il y a en France 585 établissements qui proposent de l’escape game. On a beaucoup dit que la réalité virtuelle risquait d’isoler les gens. On se rend compte, au contraire, que c’est une activité où les gens partagent énormément. C’est une expérience collective: il y a beaucoup de jeux où les gens doivent collaborer entre eux. Le but, à Illucity, était de vous offrir un petit cocon mais aussi d’avoir toujours un lien avec vos amis.

Pourquoi l’avoir situé à La Villette? Pour la proximité avec la Cité des Sciences?

La Villette est un pôle culturel et de loisirs assez identifié par les Parisiens. C’est aussi un pôle qui est en pleine restructuration. Il y a le Pathé de la Villette, avec l’iMax et la salle 4DX. Il y a la Géode aussi. On a voulu s’inscrire dans cet environnement.

Les jeux d'Illucity
Les jeux d'Illucity © Backlight / Ubisoft / Incarna

Comment avez-vous trouvé les jeux présentés à Illucity?

On a fait des études de marché dans les festivals, dans les salons. On a commencé à rencontrer des producteurs de studio. C’est comme cela qu’on a identifié des gens avec qui on avait envie de travailler. Ils ont des jeux préexistants, sur lesquels on achète des licences, comme pour Assassin's Creed. On a aussi la volonté de coproduire pour avoir des contenus originaux qui correspondent à nos envies. On a lancé le développement d’une première expérience, Le Projet T, avec le studio Backlight, qu’on sortira certainement pendant les fêtes de fin d’année. C’est un jeu en hyper-réalité, sur 100 m2, jusqu’à six joueurs. La particularité du jeu est d’évaluer dans un univers de chambre d’enfant. On voulait vraiment un jeu qui s’adresse à toute la famille. C’était fondamental pour nous.

Les jeux resteront longtemps à l’affiche? ou il y aura un roulement?

Notre souhait, chez Illucity, est de renouveler les contenus régulièrement. Quand je dis renouveler, ce n’est pas enlever les jeux qui existent, mais les améliorer, étoffer le catalogue de jeux. L’idée est d’essayer d’avoir des installations qui sont standardisés pour que les producteurs puissent nous proposer des jeux. On aimerait bien renouveler tous les six mois les escape games.

Comment est venu ce nom Illucity?

Le nom a été comme une évidence. La réalité virtuelle, c’est de l’illusion, on vient tromper votre cerveau. On donne l’impression que vous êtes dans un univers médiéval, de corsaires ou de science fiction. On a eu envie de devenir la ville de l’illusion. L'illusion est aussi une thématique pour le décor. Il y a des trompes l’œil pour surprendre le visiteur. C’est aussi une thématique internationale, car on a l’ambition d’ouvrir en France mais aussi à l’étranger.

Vous allez bientôt ouvrir un Illucity à Marseille?

Il ouvrira sans doute au deuxième trimestre. On est en discussion pour d’autres villes. On avance. On a une ambition d’ouvrir huit à dix parcs par an.

Illucity, 32 avenue Corentin Cariou, Paris XIXe. Ouverture 7 jours sur 7. Tarifs: de 5 à 35 euros.

Jérôme Lachasse