Homeland, Intelligence : le secret du succès des séries d’espionnage
Créant l’envie et étant l’objet de fantasmes, l’espion est source de grand succès pour la télévision, le cinéma et le romans. Les téléspectateurs, friands de ces nouveaux héros, sont donc toujours au rendez-vous pour découvrir de nouvelles séries.
Récemment, c’est Intelligence de M6, où Gabriel Vaughn, un agent très spécial dont l’intelligence a été amplifiée à l’aide d’une puce implantée dans son cerveau, qui fait le buzz. Ce héros, incarné à la perfection par Josh Holloway, a alors la possibilité de se connecter à l’ensemble du spectre électromagnétique (Internet, Wi-fi, téléphone, satellite), faculté très convoitée par les services étrangers.
La saison 4 de Homeland et ses 12 épisodes est, elle aussi, très attendue sur Canal+. Très proche de l’actualité internationale, cette série ne cesse de surprendre et passionner ses téléspectateurs.
Les séries d'espionnage, héritage de la Guerre froide
C’est avec Destination danger (1960-1968), née pendant la Guerre froide avec comme premier espion télé John Drake (Patrick McGoohan), que tout a commencé. S’ensuit Chapeau Melon et Bottes de cuir (1961-1969), série parodique britannique et bien connue de tous. Puis arrivèrent une flopée de séries à succès : Des agents très spéciaux (1964-1968), Le Prisonnier (1967), Mission impossible (1966-1973) et Les Mystères de l’Ouest (1965-1969), Max la Menace (1965-1969).
Les années 1970 vont voire naître des séries allant au delà du cadre du simple espionnage avec des héros qui vont devenir bioniques : L’Homme qui valait trois milliards (1973-1978) et Super Jaimie (1976-1977). En 1980, les agents sont surarmés (Supercopter, 1984-1986) et MacGyver (1985-1992), l’aventurier bricoleur, apparaît.