Héritage de Johnny: vers une conciliation entre les deux parties?
La décision du tribunal de grande instance de Nanterre a satisfait les deux parties. Ce vendredi 13 avril, la chambre des référés a prononcé le gel d'une partie des biens du chanteur et de ses droits d'artiste. Il est ainsi désormais impossible pour Laeticia Hallyday de vendre ou de disposer de ses propriétés françaises à Marnes-la-Coquette ou à Saint-Barthélemy. Une victoire partielle pour les deux aînés de Johnny qui pourrait amorcer la fin de la guerre judiciaire.
Sur le plateau de BFMTV dans l'émission 7 jours BFM, Pierre-Olivier Sur, avocat de Laura Smet, est revenu ce samedi sur cette décision de justice et ce qu'elle laisse entrevoir pour la suite.
"La possibilité maintenant de travailler ensemble"
"Il n'y a pas d'appel, ni d'un côté, ni de l'autre, alors que pourtant c'est bien le droit français qui s'applique, explique-t-il. C'est écrit et c'est ce que combattait la partie adverse. Dès lors qu'il n'y a pas d'appel, il y a forcément la possibilité maintenant de travailler ensemble"
Mais pour l'avocat, une conciliation entre les deux parties ne peut se faire qu'à une seule condition: que Laeticia Hallyday accepte que les premiers enfants de Johnny, Laura Smet et David Hallyday, ne soient pas déshérités. La décision rendue lors de ce premier round judiciaire semble avoir ouvert une brèche pour la reconnaissance de leurs droits dans l'héritage.
Laeticia Hallyday "ne demande que la paix"
Dans une interview parue la veille du jugement dans Le Point, la veuve de Johnny n'évoquait pas clairement ces questions d'héritage, mais elle assurait toutefois vouloir apaiser les conflits nés après la mort du chanteur.
"Je les attends à bras ouverts, confiait-elle. On est une famille! Je ne demande que la paix, mais qu'on respecte la mémoire de mon mari! Comprenez-moi: je serai, un jour, prête à pardonner. (...) J'ai beaucoup pardonné dans ma vie, mais il faut aussi fixer les limites."