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Grace Jones ironise sur les carrières de Rihanna et Miley Cyrus

Grace Jones

Grace Jones - Jason Merritt - Getty - AFP

Dans son autobiographie attendue pour le 29 septembre, la chanteuse de 67 ans s'attaque aux chanteuses ayant fait de la provocation leur fond de commerce.

Grace Jones n’épargne aucune chanteuse. De Rihanna à Madonna en passant par Miley Cyrus, toutes les artistes dites "provocatrices" sont la cible de la star de 67 ans dans son autobiographie intitulée I'll never write my memoirs (Je n’écrirai jamais mes mémoires) à paraître le 29 septembre prochain. 

"Les modes et les tendances reviennent sans cesse et certaines personnes t'ordonnent de les suivre. C'est quelque chose de très présent en ce moment: Sois comme Sasha Fierce, sois comme Miley Cyrus, deviens comme Rihanna, Lady Gaga, Rita Ora ou Sia. Sois comme Madonna!", peut-on ainsi lire dans un des extraits dévoilés par Time Out.

"J’ai tellement été copiée par toutes ces personnes"

"Moi je ne pourrai jamais être comme elles, poursuit Grace Jone. Sauf si l’on considère le fait qu’elles se comportent déjà comme moi je le faisais. J’ai tellement été copiée par toutes ces personnes qui ont engrangé des fortunes que les gens pensent que je suis riche. La différence, c’est que je faisais les choses pour l’excitation de la nouveauté. Pas pour l’argent".

La chanteuse s’attaque ensuite à l’artiste Rihanna: "Elle a reproduit la séquence de body-painting que j’avais réalisée avec Keith Harring. Mais là où il peignait directement sur mon corps, elle utilise une combinaison. Toute la différence se situe à ce niveau." Et de pousuivre: "Je ne sais même pas si elle se rend compte que ce qu’elle fait vient de moi".

"Il y aura toujours quelqu’un pour les remplacer"

"Elles oublient qu’une fois que tu es entré dans ce tourbillon [la provocation, ndlr], tu dois ensuite combattre tout le business qui s’organise pour te figer dans cette posture subversive qu’elles revendiquent", conclut-elle dans l’extrait.

"Il y aura toujours quelqu’un pour les remplacer, très rapidement. Un nouveau personnage, plus fou, plus bruyant. Sans aucun plan sur le long terme, tu n’es qu’une passade, une mode éphémère, l’actualité d’hier", assure-t-elle avant d’ajouter: "Elles s'habillent comme si elles remettaient en cause les normes. Mais au final? Porter ces vêtements, adopter ces postures, révéler ces tatouages et ces poitrines. Tout cela est devenu la norme".

Romain Iriarte