Giuseppe, star de téléréalité, placée en détention provisoire pour violences sur des femmes et menaces de mort
L'ex candidat de télé-réalité refait parler de lui, six ans après avoir fait ses débuts sur le petit écran. Mais pas question, cette fois-ci, d'évoquer un énième programme dans lequel il se mettra en scène.
Giuseppe Polimeno est, depuis ce lundi, en détention provisoire à la maison d'arrêt de Grasse, dans les Alpes-Maritimes. Nice Matin rapporte que l'homme de 39 ans fait l'objet de plaintes de la part de deux femmes. Celles-ci l'accusent de violences, harcèlement, appels téléphoniques malveillants et menaces de mort. Sa détention a été ordonnée afin "d'éviter tout risque de pression sur les victimes", précisent nos confrères. Son jugement aura lieu en août prochain.
Un adepte des télé-réalités bien connu de la justice
Giuseppe avait participé en 2010 à l'émission Qui veut épouser mon fils?, diffusée sur TF1. Lui et sa mère, Marie-France avaient amusé les téléspectateurs, si bien que l'Italien avait par la suite multiplié les apparitions dans les émissions du même genre. Après avoir participé à Carré ViiiP sur TF1, le Don Juan de QVEMF avait rejoint NRJ12 en 2014 pour mettre en scène sa vie dans Giuseppe Ristorante: Une histoire de famille.
Bien avant de débarquer à la télévision, Giuseppe Polimeno avait d'ores et déjà connu des déboires avec la justice. En 2000, il avait été condamné à huit mois de prison dont un ferme pour violences conjugales.
En 2014, il avait été à nouveau condamné à 3 mois de prison avec sursis pour violences, vols et harcèlement sur son ex-compagne Khadija (la mère de son troisième enfant né en 2011) plus 5 ans de mise à l'épreuve. Il avait également dû verser à son ex-compagne 6.600 euros de dommages et intérêts.
"Le vrai Giuseppe, c'est une personne qui est très gentille"
"Le vrai Giuseppe, c'est une personne qui est très gentille", confiait-il en 2010 dans une interview vidéo au quotidien Metro. Interrogé sur une précédente condamnation pour violence, il expliquait "ce qu'il s'est passé il y a onze ans. (...) Je lui ai détérioré sa voiture. (...) On dit violent, elle a eu zéro jour d'ITT (NDLR Interruption temporaire totale)".