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Giuseppe de Qui veut épouser mon fils? en prison pour violences et harcèlement

Giuseppe Polimeno, ancien candidat de "Qui veut épouser mon fils?"

Giuseppe Polimeno, ancien candidat de "Qui veut épouser mon fils?" - Capture d'écran

L'ancien candidat de télé-réalité a été condamné lundi à deux ans d'emprisonnement dont un ferme, pour violences et harcèlement.

Giuseppe Polimeno, ex-vedette d'émissions de télé-réalité, a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Grasse à deux ans d'emprisonnement, dont un ferme, pour violences et harcèlement envers son ex-compagne et une autre femme, a-t-on appris mardi auprès du tribunal de Grasse.

Emprisonné depuis le 4 juillet après avoir demandé un délai pour préparer sa défense, Giuseppe Polimeno, 44 ans et ancien candidat de Qui veut épouser mon fils? en 2010, a été maintenu en détention. Il a également pour obligation d'indemniser chacune de ses victimes et a interdiction d'entrer en relation avec elles.

"Il jetait des pierres sur ma terrasse"

Son ex-compagne Hinda, la mère de l'un de ses enfants, avait porté plainte pour harcèlement et violences, racontant à la barre, selon le témoignage de Nice-Matin qui a assisté à l'audience, "l'enfer" vécu pendant deux ans. 

"J'ai perdu mon emploi de directrice dans une boutique de luxe de la Croisette car il venait toute la journée m'insulter sur mon lieu de travail", a-t-elle dit au tribunal. "Le scandale continuait ensuite en bas de ma résidence. Il jetait des pierres sur ma terrasse. Partout où j'allais, il était là".

Elle a obtenu une indemnisation de 4.000 euros en réparation du préjudice subi. Une amie de celle-ci, présente lors d'une confrontation entre les deux ex-compagnons, a également obtenu une provision de 4.000 euros, en attendant une expertise. Elle avait reçu deux coups de poing de la part de l'ex-vedette du petit écran.

En dépression depuis l'arrêt de sa carrière

Giuseppe Polimeno, qui s'est présenté lors de l'audience dans un costume crème avec une chemise blanche largement ouverte sur la poitrine que le président du tribunal s'est empressé de lui faire boutonner, était en état de récidive légale. Il avait été condamné en 2014 à trois mois de prison avec sursis pour violences conjugales. 

Domicilié aujourd'hui à Mougins, près de Cannes, Giuseppe Polimeno a argué pour sa défense que toutes les femmes voyaient en lui un tiroir-caisse.

Victime d'une dépression après l'arrêt de sa carrière télévisuelle, l'homme, qui a pu s'acheter plusieurs appartements à Cannes avec les cachets de ses émissions, bénéficie aujourd'hui d'une allocation adulte handicapé.
N.B. avec AFP