Gérard Depardieu: sa colère contre la justice française qui a "tué" son fils pour 2 grammes d'héroïne
La colère d'un père. Lors d'un entretien fleuve accordé au magazine américain The Daily Beast, l'acteur français Gérard Depardieu a vidé son sac, parlant notamment d'un sujet qu'il aborde peu en public: la mort de son fils, Guillaume. En 2008, le comédien de 37 ans décédait des suites d'une pneumonie foudroyante après une infection dû à un staphylocoque doré. Près de 10 ans après la disparition de son fils, le géant du cinéma français a laissé éclaté sa colère.
Alors qu'il explique à la presse américaine que la justice de leur pays "est meilleure que la justice française", le comédien de 68 ans confie: "Ils ont tué mon fils pour deux grammes d'héroïne. Il y a une vieille juge hargneuse qui voulait tuer mon fils... Elle était juge à Versailles et elle voulait absolument coincer un Depardieu. Alors elle s'est attaquée à mon fils. Mais si elle avait pu, c'est à moi qu'elle aurait passé les menottes..."
"J'en veux véritablement à l'Etat"
Ce n'est pas la première fois que Gérard Depardieu pointe du doigt la responsabilité de l'Etat dans la mort de son fils. En 2013, l'acteur confiait déjà à France Culture: "Guillaume a été blessé par l'acharnement d'une juge d'application des peines qui était à Versailles où, alors qu'il avait treize ans, pour deux grammes d'héroïne, il prend trois ans de prison. J'en veux véritablement à l'Etat."
Les relations entre Gérard Depardieu et son fils ont toujours été compliquées. Dans un entretien au Parisien, en 2003, Guillaume Depardieu avait eu des propos durs à l'égard de son père, dont il déplorait l'absence, le qualifiant de "lâche, tricheur et feignant dans l'âme".