Garou: "Paris n'a pas su réinventer son esprit de la fête"

Invité de l'émission Goûts de luxe Paris, le chanteur québécois est revenu sur sa collaboration avec Moma Group dans le cabaret Manko, afin de redonner à la capitale française un nouveau "rendez-vous spectaculaire".

"Je ne suis pas un entrepreneur, je fais les choses par passion. Je suis un très mauvais businessman, mais je suis très passionné." C'est dans cet état d'esprit que Garou s'est lancé dans sa nouvelle aventure: l'ouverture d'un cabaret parisien, Le Manko, pour lequel il s'est associé à Moma Group et au cuisinier péruvien Gaston Acurio.

Présent sur le plateau de Goûts de luxe Paris ce mercredi 10 février sur BFM Business, le chanteur québécois a expliqué les raisons qui l'ont poussé à investir dans le monde des affaires des nuits parisiennes: "Le Manko est un endroit festif, ce dont Paris avait besoin. Parce que Paris a ses cabarets, son Histoire, mais n’a pas su peut-être se réinventer et renouveler l’esprit de la fête et du rendez-vous spectaculaire."

"Il faut savoir encourager les idées. Et dans le business à Paris, ce n'est pas évident"

C'est dans la très chic avenue Montaigne à Paris que Garou et ses collaborateurs ont implanté leur cabaret qui offrira au public un "rendez-vous spectaculaire avec beaucoup de créativités, de folies". Le chanteur, également coach de l'émission The Voice, poursuit: "C’est un peu circassien, burlesque, fou, c’est un mélange de pleins de choses. Déjà la présentation, ce n’est pas un spectacle de 90 minutes, c’est un spectacle qui a été décousu et découpé pour faire partie d’une soirée ou une nuit festives qu’on a envie de partager."

Mais si Garou se lance sur un terrain ou le grand public ne l'attendait peut-être pas, ce n'est pas la première fois que le "Gentleman Forever" investit dans les affaires. Car le chanteur possède notamment des clubs et restaurants au Québec, un endroit où les démarches sont plus simples à entreprendre qu'en France.

Garou assure qu'investir à Paris est "beaucoup plus compliqué". "ll faut savoir encourager les idées. Et dans le business à Paris, ce n’est pas évident. (...) Un système compliqué finit par provoquer une mentalité compliquée", assure-t-il avant de rappeler que sa seule ambition est de "faire rêver les gens" et de les "éveiller à quelque chose de nouveau".

Fabien Morin